Article de CNBC, publié le 30 juillet 2015 :

« Les banques centrales des pays développés ont semé les graines d’une « version encore pire » de la crise financière mondiale de 2007-2008 d’après l’analyste bearish de la Société Générale Albert Edwards.

Dans une note de recherche publiée jeudi, Edwards affirme que l’intervention de la Chine pour stabiliser ses marchés volatiles n’est que l’arbre qui cache la forêt d’une économie mondiale poussée à la chute par les taux d’intérêt plancher et les déficits importants des pays occidentaux.

Les QE vont reprendre de plus belle, à des niveaux tels que l’on entendra les rotatives tourner sur Mars – Albert Edwards

« Les QE vont reprendre de plus belle, à des niveaux tels que l’on entendra les rotatives tourner sur Mars, » affirme Edwards.

« Je n’ai pas l’ombre d’un doute que les banques centrales occidentales ont semé les graines d’une version encore pire que la grande crise de 2008. »

Les assouplissements quantitatifs ont été la réponse apportée par les banques centrales majeures à la crise, cette monnaie nouvellement créée ayant servi à acheter des actifs comme des obligations d’État ce qui a contribué à injecter des liquidités dans les marchés dans l’espoir de stimuler l’économie dans son ensemble.

En raison de ses prévisions concernant le retour des QE, Edwards estime que l’or est un actif à posséder impérativement étant donné qu’il a tendance à bien se comporter durant ces périodes d’inflation (monétaire) élevée.

Tandis qu’Edwards prédit une période prolongée de politiques monétaires accommodantes, de nombreux analystes s’attendent toujours à ce que la Fed relève ses taux dès l’automne.

« Je pense que septembre est une date très plausible, » a déclaré Manish Singh, responsable des investissements chez Crossbridge Capital, en citant le taux de chômage qui a chuté à 5,3 % en juin et les chiffres de la croissance américaine.

Mercredi, la Fed a indiqué qu’elle attendait « de nouvelles améliorations du côté du marché de l’emploi » (note : alors qu’elle avait promis de remonter ses taux lorsque le chômage passerait en dessous de la barre des 6 %…) ainsi que de voir l’inflation approcher son objectif de 2 %.

De l’autre côté de l’Atlantique, certains analystes estiment que la banque d’Angleterre pourrait être plus prompte que la Fed. (…)

Même si les prévisions d’Edwards sont largement lues par ses collègues banquiers et stratégistes, elles ne sont pas toujours exactes (note : sans blague ? Au contraire de ses collègues bullish, qui sont eux de véritables Nostradamus infaillibles). (…) »

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