Une nouvelle réunion de la dernière chance n’a pas abouti hier : après 45 minutes, les protagonistes se sont quittés. Les points de divergences restent toujours les mêmes notamment les retraites et les factures d’électricité. Cette nouvelle tragédie grecque devrait trouver son épilogue dans les jours à venir.

Le système bancaire grec est au bord de l’implosion. Il ne doit sa survie qu’aux liquidités d’urgence fournie par la BCE alors que la population retire inexorablement son argent des banques, de crainte d’un contrôle des capitaux et d’une ponction des comptes à la chypriote.

Les institutions continuent de demander une baisse des pensions de 1 % du PIB grec ce qui a été refusé avec véhémence par les négociateurs grecs. D’après Bloomberg, Tsipras a de nouveau haussé le ton après l’échec des négociations de dimanche. Il a déclaré : « cette insistance pour baisser les retraites après les avoir déjà pillé pendant 5 ans indique les motivations politiques des créditeurs. Nous attendrons patiemment que les institutions deviennent un peu plus réalistes. »

De son côté, la commission européenne affirme que la Grèce doit encore faire un effort fiscal de 2 milliards pour atteindre les objectifs. « Nous portons à bout de bras la dignité d’un peuple mais nous sommes aussi l’espoir de toute la population européenne » a déclaré Tsipras. « Ce fardeau est trop lourd que pour être ignoré. Ce n’est pas une question d’entêtement idéologique. C’est la démocratie qui est en jeu. »

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