Il y a 2 mois lorsque Syriza est arrivé au pouvoir, le gouvernement annonçait par l’entremise du porte-parole du parlement grec la création d’un « comité de la vérité sur la dette publique » dont l’objectif était « de déterminer la part de la dette qui est illégale » afin d’obtenir son annulation.

Hier, le comité a publié les résultats préliminaires de son enquête dont voici les conclusions du rapport complet :

« Toutes les preuves que nous présentons dans ce rapport montre que non seulement la Grèce n’a pas les moyens de rembourser sa dette mais ne devrait tout simplement pas le faire car la dette contractée via les arrangements avec la Troïka est une atteinte directe aux droits humains fondamentaux des résidents de la Grèce. Donc, nous en sommes arrivés à la conclusion que la Grèce ne devrait pas rembourser cette dette car elle est illégale, illégitime et odieuse. »

De ce fait, la Grèce vient donc de déclarer qu’elle n’a pas besoin de faire défaut sur sa dette vu qu’elle est considérée comme étant illégale :

« Après la fin de son enquête préliminaire, le comité considère que la Grèce a été et est victime d’une attaque préméditée et organisée par le FMI, la BCE et la commission européenne. Cette mission violente, illégale et immorale avait pour objectif exclusif de transférer la dette du secteur privé vers le secteur public. (…) Le comité espère que le rapport sera utilisé en tant qu’outil pour ceux qui souhaitent sortir de la logique destructrice de l’austérité et se lever contre ce qui est en danger aujourd’hui : les droits humains, la démocratie, la dignité des peuples et le futur des générations à venir. (…) »

Et dire que les négociations n’étaient déjà pas bien engagées…

Inspiré de l’article de Zero Hedge, publié le 17 juin 2015.

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