Tout le monde ou presque s’accordait sur le fait que la FED allait remonter d’un quart de pour cent son taux directeur hier. Yellen et cie n’ont pas déçu. Il faut dire que la FED a reporté autant que possible l’inéluctable en se réfugiant derrière un discours formaté désormais habituel. En revanche, les marchés ont été surpris par le rythme auquel la banque centrale américaine souhaite poursuivre la hausse de son taux directeur pour 2017 : en effet, elle prévoit 3 relèvements de ses taux l’année prochaine.

Le dollar grimpe et tout le reste baisse

Prisonnière de ses statistiques « discutables » (comme un taux de chômage officiel à 4,6 %), la FED n’a donc eu d’autre choix que d’enfin relever son taux directeur après des palabres interminables. L’élection présidentielle derrière elle, elle disposait également d’une plus grande marge de manœuvre, son dernier relèvement des taux ne s’étant pas spécialement bien passé… Maintenant que Trump a été élu, le risque politique qu’elle provoque un minikrach boursier est écarté.

Le dollar s’est bien entendu « apprécié » peu de temps après l’officialisation de la nouvelle. En revanche, les autres classes d’actifs n’ont pas vraiment « apprécié » : ce fut le cas pour les obligations, le pétrole, les actions et bien entendu l’or. Reste à voir comment toutes ces classes d’actifs vont évoluer après avoir digéré la nouvelle, dans l’attente de voir Donald Trump prendre ses quartiers à la Maison-Blanche. L’or se rapproche à nouveau de son coût de production moyen ; à moins de connaître un effondrement de la demande physique, qui fixe une barre sous laquelle le métal ne peut descendre, la baisse ne devrait pas excéder durablement les 1080 dollars l’once.

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