La vague de décès violents qui sévit actuellement chez les banquiers a fait couler beaucoup d’encre dans les journaux. Les directions des respectables établissements financiers concernés, conformément à leur habituel engagement de tous les instants à œuvrer pour le bien d’autrui, ont planché sur le problème afin d’éviter d’autres accidents malheureux.

Parachutes-Banquiers
Ce à quoi on risque d’assister si la SEC débarque à la JP Morgan pour enquêter sur l’or et l’argent.

La JP Morgan est la première à prendre des mesures drastiques pour éviter ces mésaventures. Dans un communiqué publié ce 1er avril, le porte-parole du siège new-yorkais de la JP Morgan a annoncé qu’elle rendait désormais obligatoire pour ses employés le port du parachute à déclenchement automatique, avec effet immédiat et dans toutes ses succursales à travers le monde.

La triste série avait commencé pour la JP Morgan avec la chute de Gabriel Magee du toit du siège européen de la banque américaine. Quelques semaines plus tard, c’était au tour de Ryan Henry Crane de s’éteindre mystérieusement à 37 ans. Peu de temps après, cela continuait avec une nouvelle chute du toit des bureaux de la JP Morgan, cette fois à Hong Kong. Trop, c’est trop : la direction de JPM ne pouvait plus rester les bras croisés. Une task force avait reçu pour mission de trouver la solution à cette inquiétante vague de maladresses. C’est désormais chose faite.

« Chez JP Morgan, la vie humaine représente ce qu’il y a de plus précieux. C’est pourquoi nous étions obligés de prendre des mesures, ce n’est pas parce que nous avons des plans sociaux en cours que cela signifie que tout le monde peut partir.

Nous avons examiné de nombreuses solutions : les parachutes, la condamnation de toutes les fenêtres, la pose de filets autour des bâtiments que nous possédons à travers le monde, le déménagement vers des locaux de plain pied. Pour des raisons de coûts, ce sont les parachutes qui ont été choisis, mais pas uniquement : dans la profession, nous sommes plutôt familiers avec les parachutes, même si d’habitude ils sont dorés, » a déclaré Blythe Masters, désormais mutée aux relations publiques après avoir vu son département matières premières être vendu.

Si la plupart des employés comprennent la mesure instaurée par leur employeur, certains ont fait savoir leur mécontentement sous le couvert de l’anonymat. C’est notamment le cas de John P., qui travaille dans la division des produits dérivés de la JP Morgan à Londres : « Je suis au deuxième étage, je ne risque pas grand-chose mais je dois me trimbaler ce p…. de parachute toute la journée… »

C’est Icare-Parachutes qui a remporté l’appel d’offres lancé par la JP Morgan. La veille de l’annonce, de gros volumes ont été échangés sur le titre, un mystérieux acheteur s’étant littéralement rué sur cette action. Encore plus étrange, JP Morgan venait justement d’émettre un avis négatif sur cette société 3 jours auparavant, en recommandant à ses clients de vendre.

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