Le moins que l’on puisse, c’est que les nations qui ont tenté de faire l’impasse sur le dollar pour vendre leur pétrole l’ont payé très chèrement. De la Libye de Kadhafi à l’Irak de Sadam Hussein, les velléités de remplacer le roi dollar se sont terminées par un champ de ruines. La Russie risque-t-elle le même sort ?

obama-poutine

Pour Stephen Leeb (source), s’il fut aisé pour les États-Unis de mater les armées modestes de la Libye et de l’Irak, s’attaquer à la Russie ou à la Chine est une autre paire de manches. Ces 2 pays disposent d’une armée performante, et surtout d’armes nucléaires. Des atouts que ne possédaient pas les « tyrans » de Libye et d’Irak (où le parlement émanant de la magnifique démocratie occidentale souhaite faire voter un projet de loi permettant le mariage de fillettes à partir de 9 ans…).

Les tensions entre l’Arabie Saoudite et les États-Unis, auparavant copains comme cochons, sont de plus en plus palpables, alors que la monarchie du Golfe, cela dit en passant l’un des régimes les plus rétrogrades du monde que les élites occidentales se gardent bien de dénoncer, est furieuse que Bachar El Assad n’est pas subi le même sort que ses anciens collègues laïcs de la région.

Pourraient-ils changer d’alliance ? D’après Stephen Leeb, ils auraient tout intérêt à le faire afin de diversifier leur panier de devises en vendant leur pétrole en roubles, en yuans et en or. Mais sachant ce qu’il arrive lorsqu’on procède de la sorte, cela signifierait se rapprocher de ces pays afin d’éviter toute agression américaine (en cas de besoin, les Américains pourraient soudainement sortir de leurs décennies de torpeur et dénoncer le régime saoudien qui trimbale une véritable batterie de casseroles).

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