Suite à la cabale dont est victime la Russie, sur laquelle des sanctions en tout genre se sont abattues sur base de toute une série d’accusations fallacieuses (vol MH-17 sur laquelle la presse occidentale et tout à coup muette, intervention russe en Ukraine alors que l’ingérence américaine a, elle, été démontrée), Moscou avait annoncé son intention de mettre en place un système alternatif à SWIFT.
SWIFT est le réseau global par lequel la grande majorité des transactions bancaires internationales transitent. De nombreux politiciens avaient appelé à l’exclusion de la Russie de celui-ci, même si, en principe, SWIFT est un organisme indépendant qui n’a aucune raison d’exclure un membre, à moins que des lois interdisant tout échange financier entre certains pays et la Russie ne soient votées…
Quoi qu’il en soit, la Russie avait décidé de ne prendre aucun risque en préparant un système alternatif à SWIFT, qui devait être prêt d’ici mai. Cependant, il semblerait que la chute rapide du yuan ait décidé les autorités russes à accélérer les choses : le système sera testé par 8 banques à partir du 15 décembre, dont les banques Rossiya et SMP, sous le coup des sanctions occidentales.
Le responsable du NPS, le système de paiement national russe, Vladimir Komlev, a déclaré à Rossiya 24 TV : « ce projet pilote implique la banque SMP et la banque Rossiya, pour qui ce projet est extrêmement critique et important. (…) »
Cette décision entre dans le plan global de la Russie, qui est de s’affranchir de la domination occidentale et de ses marchés financiers. (…) Parmi les autres banques impliquées, il y a également la VTB, la seconde banque de Russie. Récemment, son management a insisté sur le besoin de renforcer l’autonomie du système financier russe et de se détourner du dollar, a rapporté Vedomosti. »
La technologie de NPS (un organisme qui fut créé en 2014 après que certaines banques russes aient été frappées par les sanctions occidentales, sur base desquelles les systèmes VISA et MasterCard ont été suspendus depuis mars dernier en Russie) se repose sur les protocoles existants, si bien que les banques ne devront pas modifier leurs programmes.
Source : extraits de l’article de ZeroHedge