Grece-Manifestations« J’ai vu des chiffres intéressants en provenance de Turquie, montrant une demande effrénée pour l’or. La BCE vient de décider d’abaisser ses taux directeurs (hier, à 0,25 %) en justifiant sa décision par son souhait de combattre la déflation.

La réalité, c’est qu’en ce moment, il y a une grève au Portugal. Les gens estiment que leurs salaires sont trop bas. Il y a également eu une grève générale de 24 heures en Grèce contre l’austérité. Ces manifestations ont lieu un peu partout en Europe, preuve que la situation économique est mauvaise. Donc, lorsque la BCE parle de déflation, cela signifie combattre une économie qui faiblit, provoquant des remous sociaux un peu partout en Europe.

Si on observe la situation aux États-Unis, il y a un mouvement à Seattle pour relever le salaire minimum à 15 $ de l’heure. Si la mesure devait être adoptée, ce serait assez inflationniste. La conclusion, c’est que de nombreuses personnes n’arrivent pas à boucler leur fin de mois.

Aux États-Unis, il y a une grande déconnexion entre la bourse, qui bat ses records quasi chaque semaine, et ce qui se passe dans l’économie réelle. Si vous visitez une ville comme Detroit, vous aurez du mal à croire que vous êtes aux États-Unis.

Mais comme le dit la BCE, de nombreuses nations se battent contre la déflation. La seule façon de la combattre, c’est de fournir des liquidités. En attendant, la Fed continue sa propagande qui fait croire qu’elle diminuera ses achats mensuels. La vérité, c’est que l’économie américaine est bien trop fragile que pour réduire le QE. Il a déjà énormément de faillites.

Il est donc clair que l’Occident a toujours de nombreux problèmes. Au Japon, ce n’est pas non plus la gloire, malgré la politique monétaire la plus agressive qui y a court. À travers le monde, les bulles ne cesse d’être gonflé depuis 10 ans. Mais les grosses difficultés sont à venir. Jusqu’à présent, il n’y a que quelques banques importantes qui ont disparu. À de nombreuses reprises, le système a été sauvé par des injections énormes de liquidités. Mais les problèmes qui ont mené à ces sauvetages sont toujours présents dans le système financier.

Tout ou tard, il devrait y avoir une purge. Les politiques la repousse tant qu’ils peuvent par ce qu’elle va provoquer de nombreux malheurs pour la population. En 1929, Hoover n’a pas réagi assez vite, cela lui a coûté les élections. Les politiciens ont retenu la leçon. Pour sauver sa tête, il ne faut pas fermer le robinet. »

Source : Keith Barron sur KWN

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