De nombreux lecteurs ont raillé Harvey Organ pour s’être aventuré à donner une date précise pour la fin de la manipulation des métaux précieux. S’il a commis une erreur, que dire des prévisions des entités officielles, dont le FMI, toujours trop optimiste ?

Sujet de raillerie constant de ZeroHedge, le FMI a de nouveau revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale. Article de Reuters :

« Le FMI a revu à la baisse sa prévision de croissance mondiale pour 2015. Il a également appelé les gouvernements et les banques centrales à poursuivre les politiques monétaires accommodantes ainsi que les réformes pour doper la croissance.

La croissance mondiale est estimée à 3,5 % pour 2015 et à 3,7 % pour 2016, selon le dernier rapport World Economic Outlook du FMI, paru mardi dernier. Il s’agit d’une baisse de 0,3 % par rapport à l’estimation précédente, pour les 2 années.

De nouveaux facteurs positifs pour la croissance, comme la baisse du pétrole ainsi que la dépréciation de l’euro et du yen, sont plus que compensés par les forces négatives persistantes, notamment l’héritage de la crise de 2008 et le potentiel de croissance en berne de nombreux pays,’ a déclaré Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI.

Le FMI conseille aux économies des pays développés de poursuivre les politiques monétaires accommodantes tout en évitant d’augmenter les taux d’intérêt réels, vu que la baisse du pétrole renforce le risque de déflation. Si les taux devaient être augmentés, le FMI conseille alors de poursuivre une politique accommodante « explorant d’autres pistes ».

S’il existe encore une seule personne sur terre pour croire que nous ne sommes pas dans une situation de crise exceptionnelle, il faut nous expliquer pourquoi, après des années d’assouplissements quantitatifs et de taux zéro, nous en sommes toujours à devoir recourir à ces moyens.

Ces mesures exceptionnelles n’ont permis qu’une chose : ne pas tomber en dépression sévère, avec le hic qu’elles ont augmenté la dette… dette qui est censée être remboursée avec la croissance de demain, qui n’arrive pas. L’impasse est totale, les décisions prises depuis 2008 n’ont fait qu’empirer la situation, à un tel point que nous sommes aujourd’hui totalement coincés. Les gouvernements et les banques centrales n’ont pas d’autre option que de poursuivre leur fuite en avant.

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