USA-Defaut-DetteOn entend souvent dire que les États-Unis n’ont jamais fait défaut sur leur dette. Même Barack Obama l’a dit publiquement à l’occasion de l’un de ses discours. Pourtant, les faits contredisent ce mythe. « George Washington », qui publie souvent sur ZeroHedge, a dressé une liste des occasions durant lesquelles l’oncle Sam a planté ses créditeurs comme un vulgaire margoulin.

Le premier exemple remonte à loin, certes, c’était en 1790, lorsque les États-Unis ont fait défaut vis-à-vis de ses créditeurs étrangers, mais aussi domestiques (source). En 1933, les États-Unis ont également fait défaut par rapport au remboursement d’obligations libellées en or (http://spectator.org/archives/2009/01/21/was-there-ever-a-default-on-us).

Mais ce n’est pas tout. George Washington cite alors l’article de Donald Marron, paru sur Forbes, qui dévoile qu’en 1979, le 26 avril pour être précis, le Trésor américain n’a pas pu rembourser les porteurs de T-bills (obligations à court terme). Les obligations qui venaient à échéance les 3 et 10 mai 1979 ne purent non plus être remboursées en temps et en heure, à cause du nombre de petits porteurs qui en possédaient, mais aussi du retard pris pour relever le plafond de la dette. Ce défaut fut temporaire, les porteurs finirent par être payés, mais le trésor du débourser des intérêts de retard.

Évidemment, la décision du président Nixon, en 1971, de supprimer unilatéralement la convertibilité du dollar en or fut considéré par de nombreux analystes comme un défaut en bonne et due forme. Des Etats entiers ont également fait défaut sur leur dette, notamment la Floride en 1841.

De leur côté, lesCchinois affirment que les États-Unis ont déjà fait défaut sur leur dette, à force de dévaluer le dollar via leurs planches à billets.

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