Avec l’annonce du rapatriement secret des Pays-Bas suivi de la demande de Marine Le Pen, tout cela à quelques jours du référendum en Suisse, il y a de quoi se poser des questions. Hasard, panique, ou message subliminal envoyé aux Suisses ? Voici l’avis de KWN :

« Eric King : ce qu’il s’est passé en France est fascinant, avec Le Pen demandant le rapatriement de l’or français, ainsi que la fin de toute vente de métal. C’est fascinant à la lumière de ce que Charles de Gaulle disait en 1965 :

« Le fait que de nombreux États acceptent, par principe, des dollars au même titre que de l’or pour compenser, le cas échéant, les déficits que présente, à leur profit, la balance américaine des paiements, amène les États-Unis à s’endetter gratuitement vis-à-vis de l’étranger. En effet, ce qu’ils lui doivent, ils le lui paient, tout au moins en partie, avec des dollars qu’il ne tient qu’à eux d’émettre, au lieu de les leur payer totalement avec de l’or, dont la valeur est réelle, qu’on ne possède que pour l’avoir gagné et qu’on ne peut transférer à d’autres sans risque et sans sacrifice. (…)

Étant donné la secousse universelle qu’une crise survenant dans ce domaine entraînerait probablement, nous avons en effet toutes raisons de souhaiter que soient pris, à temps, les moyens de l’éviter. Nous tenons donc pour nécessaire que les échanges internationaux s’établissent, comme c’était le cas avant les grands malheurs du monde, sur une base monétaire indiscutable et qui ne porte la marque d’aucun pays en particulier.

Quelle base ? En vérité, on ne voit pas qu’à cet égard il puisse y avoir de critère, d’étalon, autres que l’or. Eh ! oui, l’or, qui ne change pas de nature, qui se met, indifféremment, en barres, en lingots ou en pièces, qui n’a pas de nationalité, qui est tenu, éternellement et universellement, comme la valeur inaltérable et fiduciaire par excellence. »

Désormais, Marine Le Pen a envoyé cette lettre ouverte à la Banque de France demandant le rapatriement de l’or français. (…) Il semble que l’esprit de Charles de Gaulle vive toujours aujourd’hui en France.

Dan Quayle : « on dirait que quelqu’un a donné le signal du départ. Nous voyons désormais de nombreuses nations européennes se précipiter pour tenter de récupérer leur or. Au lieu du risque d’un domino qui tombe, nous voyons désormais plusieurs rangées de dominos vaciller. Et remarquez le timing de ces initiatives.

Selon moi, les Français et les Hollandais ont envoyé un message à la Suisse à la veille du vote sur l’initiative «  Sauvez lors de la Suisse ». Il ne faut pas oublier que la France et la Suisse sont des pays frontaliers. Nous assistons à des moments historiques. Et ce qui est remarquable, c’est que le désir de rapatrier cet or est guidé par le constat que la plupart des monnaies papier sont dévaluées de façon irresponsable. (…) Ces pays s’activent désormais pour récupérer leur or avant qu’il ne soit trop tard. »

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