Article de Zero Hedge, publié le 28 juin 2015 :

« Comme nous le disions hier pendant tout un temps il semble que rien ne puisse arriver, la situation étant soi-disant sous contrôle. Puis, soudainement, tout arrive d’un seul coup car deux jours seulement après les velléités de Grexit de la Grèce, le NYT a rapporté que la vague du défaut vient de traverser l’Atlantique pour atteindre Porto Rico.

Le gouverneur de l’île, Alejandro Garcia Padilla, a déclaré qu’il devait la sortir de la « spirale mortifère » après avoir conclu que l’île du Commonwealth ne peut rembourser sa dette d’environ 72 milliards de dollars, un aveu qui aura probablement des répercussions financières importantes.

Autrement dit, d’abord la Grèce et maintenant Porto Rico sont peut-être dans un état de défaut schrodingerien. Pourquoi cette ambiguïté ? Car tandis que la Grèce n’est pas techniquement en défaut avant le 1er juillet, Porto Rico n’a même pas la possibilité de se déclarer en défaut pur et simple. Ce qui ne signifie pas que l’île continuera de rembourser sa dette. Cité par le New York Times, Garcia Padilla a déclaré qu’ « il n’est pas possible de rembourser la dette » ajoutant qu’il « n’y a pas d’autre solution. J’aimerais avoir une option plus simple mais il s’agit simplement de mathématiques et non de politique. »

Ce qui est amusant car depuis 2009 les mathématiques ne sont plus prises en compte durant l’examen des questions économiques soit depuis que la foi en les banques centrales a pris le relais. Le problème, c’est que cette foi s’est évaporée tout comme l’intérêt politique de maintenir en vie un système international insolvable. La Grèce vient de le réaliser et désormais Porto Rico. De l’article du New York Times :

« Une vaste restructuration (de la dette) de Porto Rico plante le décor d’un test sans précédent pour le marché obligataire américain sur lequel les villes et les états comptent pour subvenir à leurs besoins vitaux comme la construction de routes ou d’hôpitaux.

Ce marché avait déjà été secoué par les défauts municipaux de Détroit, de Stockton (Californie) et d’ailleurs malmenant la croyance que les gouvernements locaux des États-Unis seraient toujours en mesure de rembourser leur dette. (…) »

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