L’échéance du référendum de l’initiative « Sauvez l’or de la Suisse » qui poursuit plusieurs objectifs, à savoir rapatrier l’or suisse stocké à l’étranger, empêcher toute vente de métal à l’avenir et obliger la BNS à détenir 20 % de ses actifs en or, se rapproche. Le premier sondage concernant les intentions de vote vient d’ailleurs d’être publié. Le oui est en tête !

Contrairement à la fin du fixing de l’argent, ou l’ouverture de la bourse de l’or de Shanghai, des évènements qui ne nous semblaient pas avoir le potentiel nécessaire pour bouleverser le marché, nous sommes convaincus que si l’initiative pour l’or Suisse devait être votée, on assistera à une envolée du cours du métal.

En l’état des réserves de la Banque Nationale suisse actuelles, cela l’obligerait à acheter plus de 1500 tonnes sur le marché, soit un peu moins que la production mondiale annuelle, qu’achète déjà la Chine à elle seule. Les banques centrales occidentales devront déployer des trésors d’ingéniosité pour éviter alors que le Ponzi de l’or papier soit mis à jour, avec les conséquences que vous pouvez imaginer (défaut du COMEX, etc.).

Le vote est prévu pour le 30 novembre 2014, soit dans un peu plus d’un mois. Le premier sondage vient d’être publié, et il est très prometteur : le « oui » tourne autour des 45 %, le non des 39 %, tandis que les 16 % restants rassemblent les personnes indécises. Ces chiffres ont été dévoilés par Egon von Greyerz, qui s’est impliqué dans l’initiative, dans sa dernière interview sur KWN :

« L’initiative Sauvez l’or de la Suisse est privée. Plus de 100.000 personnes ont déjà signé en sa faveur. Si le oui devait l’emporter à ce référendum, cela voudrait dire que ses règles seraient inscrites dans la Constitution suisse. Ce facteur est très important, car cela signifie qu’aucun gouvernement ne pourra contourner ces règles sans passer par un autre vote.

Le journal 20 Minuten vient de publier le premier sondage sur le sujet. Le camp du oui rassemble 45 %, le camp du non 39 %, tandis qu’il y a 16 % d’indécis. Ces résultats sont un véritable choc, parce que la campagne du oui n’a même pas encore commencé !

Elle démarrera ce jeudi avec une conférence de presse. C’est à ce moment-là que les raisons qui rendent nécessaire cette initiative seront expliquées et argumentées. Le gouvernement suisse est contre cette initiative, comme tous les gouvernements, parce que cela leur ôterait toute possibilité de manipuler les marchés des devises et de l’or.

Vous ne devez pas oublier que la Suisse a déjà vendu 50 % de son or lorsque le marché était au plus bas, entre 2000 et 2005. Cela a déjà coûté 29 milliards de francs suisses au gouvernement.

Mais celui-ci continue d’affirmer que l’or n’est pas bon pour le pays. Le ministre des Finances suisse l’a qualifié « d’actif risqué », et que donc la Suisse ne devrait pas en posséder. Il a évidemment tort, car c’est le franc suisse qui est risqué, pas l’or. Par rapport au métal jaune, le franc suisse a déjà perdu 50 % de sa valeur en 15 ans, et même 90 % depuis 1914.

Et cela va continuer car les gouvernements utilisent la planche à billets comme bon leur semble. Toutes proportions gardées, c’est la Suisse qui a créé le plus de masse monétaire depuis 2008. La Suisse a créé 400 milliards de francs suisses afin d’acheter de l’euro (note : pour faire baisser le cours du franc suisse, qui explosait) et d’autres devises risquées.

La Suisse a toujours prospéré dans un environnement de monnaie nationale forte, de basse inflation et d’une économie vigoureuse. Maintenant, la Suisse a arrimé le franc suisse à l’euro, la monnaie d’une zone économique très faible. C’est se tirer une balle dans le pied. Aligner la Suisse avec une expérience politique ratée telle que l’Union européenne ne peut que déboucher sur une catastrophe.

La BNS affirme également qu’elle stocke son or à l’étranger pour pouvoir le vendre facilement. C’est totalement absurde. Tout le monde sait que l’on peut vendre de l’or et l’envoyer où que se trouve l’acheteur. Mais pourquoi même évoquer le fait de le vendre ? Ils ont déjà liquidé la moitié de l’or de la Suisse lorsque le marché était au plus bas.

L’or n’est pas le joujou de la BNS. Il appartient à la nation suisse, ainsi qu’aux cantons. Cet or n’appartient pas à la Banque Nationale suisse, mais au peuple.

Il s’agit d’un grand moment, car une fois de plus, il semblerait que les Suisses, comme à leur habitude, se prononcent en faveur d’une monnaie saine, de principes sains sans interférence du gouvernement. Malgré la propagande du gouvernement suisse et de la BNS, les résultats de ce premier sondage sont très positifs. Ils ont choqué bon nombre de responsables de l’establishment, notamment parce que la campagne pour le oui n’a même pas encore débuté. Malgré cela, le Oui est déjà en tête. On pourrait assister à un événement historique le 30 novembre prochain. »

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