Ce n’est pas encore officiel au moment d’écrire ces lignes, mais l’issue ne fait plus aucun doute : à la « surprise générale », c’est Donald Trump qui succédera à Barack Obama à la tête des Etats-Unis.

Les sondages des médias dominants ne laissaient pas de place au suspense, annonçant qu’Hillary Clinton, à nouveau blanchie par le FBI malgré des preuves accablantes, serait la première femme à devenir président des Etats-Unis. Peu nombreux étaient ceux qui voyaient Trump gagnant, si ce n’est Jim Rickards (après avoir prédit l’issue du Brexit, chapeau !) ou encore, dans un autre registre, Michael Moore, qui sentait bien, malgré ses sympathies démocrates, la colère du peuple américain monter.

Il pourrait y avoir des recours pour exiger le recompte des votes ici et là, mais c’est bien le magnat de l’immobilier qui devrait devenir le futur pensionnaire de la Maison Blanche. Va-t-il bouleverser la politique américaine sur le fond ? Nous en doutons. Après l’imposture Obama, il fallait trouver un nouvel artifice pour maintenir pendant quelques années encore une relative stabilité, dans un pays où les classes moyennes sont massacrées. Un milliardaire présentateur de télé-réalité est-il la solution pour refaire de l’Amérique la puissance qu’elle était ? Permettez-nous d’en douter. Et à vrai dire, au vu de la montée en puissance de la Chine, du retour aux affaires de la Russie et des émergents qui veulent, de manière générale, leur part du gâteau de la mondialisation, seul un magicien serait en mesure d’inverser la conjoncture.

Cela dit, Trump c’est toujours mieux que Clinton, ne fut-ce que pour le facteur d’incertitude qui va planer sur la politique des Etats-Unis ; incertitude qui profite en ce moment à l’or.

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