• Après le massacre de lundi, les métaux précieux se sont quelque peu relevés hier. Le niveau de support des 1.850 $ a tenu, si bien que le métal jaune a pu rebondir. Il l’a fait jusqu’à 1.890 $, pour ensuite repartir quelque peu à la baisse. Désormais, il s’échange, au moment d’écrire ces lignes, à 1.875 $. Plus de détails sur les mouvements possibles de l’or dans l’autre article du jour de Stewart Thomson.
  • Du côté des marchés, les titres technologiques et « confinement » continuent de souffrir. La rotation vers les titres cycliques et de valeur s’est poursuivie. Les espoirs concernant le vaccin de Pfizer sont grands, même si les capacités de traitement seront limitées. Le Docteur Fauci a déclaré que ce vaccin pourrait être approuvé d’ici une semaine.
  • Wells Fargo, qui était optimiste pour l’or, n’a pas changé d’avis. John LaForge, responsable de la stratégie actifs tangibles de la banque, a réitéré son objectif de 2.100 $ l’once d’ici la fin de l’année, même s’il concède qu’il ne s’agit pas d’une certitude. Selon lui, le fait que les 1.850 $ ont tenu à plusieurs reprises change le contexte technique du métal jaune. Sur base de l’inflation qui devrait se manifester d’ici à 3 ans, il anticipe des prix plus élevés pour l’or (notamment 2.300 $ en 2021).
  • Selon Commerzbank, la nouvelle du vaccin a fait penser aux investisseurs que les stimulations nécessaires pour relancer l’économie sont désormais moindres. C’est pourquoi le cours de l’or a chuté de près de 100 $ lundi. Mais selon la banque allemande, cette correction n’est que temporaire. Elle estime qu’il est prématuré de décréter la victoire contre le coronavirus. Les banques centrales resteront accommodantes pendant des années, ce qui soutiendra les métaux précieux.