• Hier, les métaux précieux ont connu une nouvelle session banale qui a vu le métal grimper légèrement pour clôturer au-dessus des 1.900 $. Même son de cloche pour l’argent, qui a enregistré une journée peu volatile. Il semble de plus en plus clair que les traders ont adopté une posture d’attente. Sauf événements importants d’ici la présidentielle, cela risque de continuer.
  • Si l’or et l’argent se stabilisent malgré l’absence de nouvelles stimulations fiscales américaines, il en va autrement pour les marchés actions. Hier, le Dow Jones a reculé de 2,3 %, le S&P 500 de 1,9 % et le Nasdaq de 1,6 %. Les indices américains ont limité la casse en fin de séance. La fin des espoirs concernant un accord démocrate/républicain sur un plan de stimulation et l’accélération du nombre d’infections de coronavirus font grimper le pessimisme des investisseurs. Le titre SAP s’est notamment effondré de plus de 20 % après l’avertissement lancé par la direction concernant les entreprises qui n’investissent pas.
  • En Suisse, des citoyens ont proposé l’attribution d’une aide ponctuelle de 7.000 € par citoyen. Elle serait payée par la Banque nationale suisse, nette d’impôts. Si la proposition récolte suffisamment de votes, elle pourrait être adoptée. Le but est bien entendu de relancer la machine économique suisse. Mais certains craignent que cet argent serve principalement à alimenter l’épargne. En effet, aux États-Unis des études ont montré que les 2/3 des chèques de stimulation ont été mis de côté pour les jours de vaches maigres.
  • Nous vous en avons parlé hier dans un article qui se penchait sur la situation de terrain en Inde : la demande en Asie pour le métal physique est faible. Commerzbank confirme, en précisant que la demande en Chine est également toujours dans les limbes. On devrait en savoir plus ce jeudi, avec le rapport du T3 du World Gold Council. Ce sont donc les investisseurs occidentaux qui soutiennent le métal jaune à 1.900 $ en ce moment.