Hier, l’or a clôturé en léger recul d’environ 3 $ alors que l’argent enregistrait une 2e séance d’affilée de hausse modeste. Depuis ce matin, le métal jaune est en hausse de 0,3 %, tandis que l’argent progresse de 0,8 % en s’échangeant à plus de 26,17 $ l’once.

Dans quoi les Américains sont-ils le plus susceptibles d’investir ? L’or en 4e position

Un sondage récent de Bankrate a tenté de déterminer dans quelle classe d’actif les Américains sont susceptibles d’investir dans les 10 années à venir. Ils ne pouvaient fournir qu’une seule réponse. Comme vous pouvez le voir dans le classement ci-dessous, l’or et les métaux précieux ont obtenu une honorable 4e position avec 13 % des voix. U Today, qui relaie l’information, relève que c’est mieux que Bitcoin et les cryptomonnaies, qui ont rassemblé 9 % des suffrages :

  1. Immobilier 28 %
  2. Cash ou épargne à la banque : 25 %
  3. Actions : 16 %
  4. Or et métaux précieux : 13 %
  5. Bitcoin ou autres cryptos : 9 %
  6. Obligations : 4 %
  7. Autre : 4 %
  8. Ne sait pas ou ne veut pas répondre : 2 %

61 % des répondants ont affirmé ne pas être confortables avec les cryptos.

Un an de prison pour un ancien trader de DB pour manipulation des marchés des métaux précieux

Habituellement, les banques qui sont prises la main dans le sac pour manipulation des marchés des métaux précieux s’en sortent avec une simple amende. Mais, cette fois, un ancien trader de la Deutsche Bank va passer un an derrière les barreaux pour ses crimes. L’enquête a montré que l’accusé, James Vorley, savait très bien que le spoofing qu’il pratiquait était illégal. La sentence a été prononcée par un juge de Chicago. Le condamné ne pourra pas faire sa peine à son domicile londonien, comme demandé par son avocat. Avec ce verdict, le juge a voulu envoyer un message fort. « Un crime sérieux doit déboucher sur une condamnation sérieuse », a-t-il déclaré. (source)

Certaines banques centrales augmentent leur taux directeur pour contrer l’inflation

L’inflation est transitoire, tel est le discours des banques centrales du monde entier. Ou du moins ce l’était jusqu’il y a peu, à de très rares exceptions près. Les rangs des banques centrales sont néanmoins de moins en moins ordonnés. Le Brésil et la Russie ont notamment déjà augmenté leur taux directeur. C’est aussi le cas de la Turquie, même si pour ce pays la situation est particulière en raison des soucis récurrents de la lire turque.

Hier, la Banque centrale mexicaine a surpris les analystes en annonçant le relèvement de son taux directeur de 4 à 4,25 %. Alors que Banxico pensait que l’inflation serait transitoire, elle a dû agir en admettant que cette hausse est « nécessaire pour éviter les effets adverses des attentes d’inflation », en citant notamment les évolutions des prix aux États-Unis. Le Mexique a un objectif d’inflation de 3 %, avec une marge de 1 % à la hausse ou à la baisse. Durant la première quinzaine de juin, l’inflation s’est élevée à plus de 6 %. Cela devenait beaucoup, d’où l’action surprise de Banxico.

Si le Royaume-Uni n’en est pas encore là, la Banque d’Angleterre prévient déjà que l’inflation va dépasser les 3 %. Elle continue de soutenir cependant que la situation se normalisera après plusieurs mois d’inflation bien supérieure à l’objectif de 2 % de la banque. Pour de nombreux analystes, notamment Ambrose Crofton de JP Morgan, la Banque d’Angleterre devrait déjà réduire son QE. Selon lui, l’inflation ne sera pas temporaire.