Article d’IRD, publié le 2 décembre 2015 : 

« On commence à connaître la chanson mais il est important de la chanter encore et encore pour faire éclater la vérité. La plupart d’entre vous savent désormais que le ratio or papier/or physique livrable s’élève aujourd’hui à 325, un chiffre incroyable. En admettant que le CME, qui gère le COMEX, décide d’obliger la détention dans ses coffres de tout l’or qu’il est censé détenir afin de garantir les contrats papier, cela signifie qu’il devrait importer six fois plus d’or soit 956 tonnes. Ce qui représente également plus du tiers de la production mondiale annuelle. Autant dire une mission impossible.

Il est également très important de ne jamais oublier que les chiffres qui sont rapportés concernant l’or stocké dans les coffres du COMEX proviennent des banques de lingots. Elles créent les rapports et les soumettent à l’appareil de publication du CME. Ces rapports ne sont pas audités. Utiliser ces chiffres en tant que statistiques fiables est en quelque sorte un acte de foi quelque peu risqué. Il s’agit d’un point factuel et non d’une opinion qui se base sur une histoire bancaire riche en erreurs comptables et en rapports perdus. Disons les choses clairement : si les chiffres du COMEX sont honnêtes et exacts, ce seraient bien les seuls à ne pas être entachés de fraude. Seriez-vous prêt à prendre ce pari ?

Pour en revenir à nos moutons, voici ce qu’il s’est produit aujourd’hui :

Après s’être échangé autour des 1065 $ durant la session d’échange asiatique où se trouve le véritable marché d’échange de l’or physique, l’or papier s’est soudainement retrouvé dans une désormais classique formation de type « chute libre » juste après 8 h (EST, Heure de l’Est). À ce moment aucune nouvelle ou événement susceptible d’impacter le marché de l’or n’est d’actualité. La chute du cours n’influence aucune autre matière première ou les futures des marchés actions.

Il s’agit d’un nouvel exemple de manipulation flagrante épure du cours de l’or en utilisant des contrats électroniques frauduleux. (…) »

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