Selon le dernier billet de Stewart Thomson, il est impossible de dire si l’or va s’apprécier ou augmenter dans les semaines à venir. En phase de consolidation, il pourrait reprendre sa marche en avant à partir d’ici, ou corriger jusqu’à environ 1.790 $, ou 1.670 $ au pire :

Les gouvernements n’étaient pas préparés à une crise. Les conséquences sont évidentes.

Penchons-nous sur le graphique hebdomadaire de l’or :

Aussi catastrophique que puisse être l’incapacité des gouvernements à se préparer au pire, je dis depuis le début que la majorité de la crise de la dette du coronavirus est intégrée dans la valorisation de l’or. La consolidation de la hausse énorme du métal jaune pourrait le pousser jusqu’à 1.788 $, voire même le faire baisser à 1.671 $. Après quoi l’or devrait dépasser définitivement les 2.000 $.

Le gouvernement américain n’a nullement l’intention de provisionner des fonds afin de gérer la prochaine crise. Mais il est loin d’être le seul.

« Il ne s’agit pas de la dernière pandémie… mais lorsque la prochaine se manifestera, la planète devrait être prête, mieux préparée que cette fois », a déclaré le 7 septembre le Directeur général de l’OMS, Ghebreyesus.

L’OMS souhaite davantage d’investissements dans la santé. La triste réalité, c’est que la nature de la prochaine crise ne peut être prédite avec exactitude, que ce soit une crise sanitaire, financière ou une guerre. Les meilleurs préparatifs consistent donc à épargner. Mais les gouvernements, les banques centrales et les organisations sanitaires partagent un point commun : épargner de l’argent ne fait jamais partie des préparatifs à une crise. C’est pourquoi l’or ne cessera de s’apprécier, à terme, par rapport à l’argent papier.

En ce qui concerne la Bourse, la FED interviendra directement en cas de krach. Il n’y aura pas de tergiversations comme avec les mesures de soutien à la population. Cela commence à en irriter plus d’un. Il finira tôt ou tard par y avoir une guerre civile si la création monétaire ne sert qu’à sauver la Bourse et le marché obligataire… À moins qu’une partie de cet argent prenne la direction de Main Street.

Si c’est le cas, et je pense que c’est le scénario qui se dessine, une inflation significative se développera. C’est alors que les gestionnaires vont se précipiter sur les métaux précieux et les actions minières.

Mais la patience est requise. Car en ce moment, les échecs des gouvernements sont déjà intégrés dans le prix de l’or. À court terme, celui-ci a autant de chance de baisser que de grimper.