Malgré les conseils de Nigel Farage, Alexis Tsipras a préféré l’option de la capitulation partielle pour tenter d’obtenir un accord auprès de ses créanciers, revenant sur bon nombre de ses promesses de campagne (pas d’effacement partiel de la dette, etc.).

Le premier ministre grec se justifie en affirmant qu’il ne « dispose pas d’un mandat pour sortir le pays de la zone euro ». Même si la question du référendum n’était pas exactement orientée en ce sens, le peuple grec, en votant non, devait être bien conscient que cette posture pouvait mener à la sortie du pays de la zone euro en cas d’intransigeance des créanciers.

Il a donc fait marche arrière sur bon nombre de ses promesses de campagne en soumettant une nouvelle offre de cadre de négociations qui est fort similaire à l’offre de l’UE du 26 juin (quelques éléments ont tout de même sauté). Cependant, cette offre devra au préalable être validée par le parlement grec aujourd’hui. Si c’était le cas (et avec l’aide de l’opposition alors qu’une petite moitié de son parti voterait non), rien ne dit encore que l’Europe acceptera la proposition qui n’intègre pas toutes les demandes de l’Allemagne. Et en admettant que l’Europe accepte, comment vont réagir les 61 % de Grecs qui ont voté non à cet accord.

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