Article de Zero Hedge, publié le 5 octobre 2016 :

« Voici un nouveau record pour les livres d’histoire. Non content d’avoir braqué les projecteurs sur les dangers qui menacent les banques mondiales en raison du déclin des profits découlant de l’environnement des taux bas que nous connaissons, le FMI a publié aujourd’hui son dernier rapport « Fiscal Monitor » (veille fiscale) qui résonne comme un signal d’alarme vu la révélation troublante qu’il comporte : à 225 % du PIB mondial, la dette mondiale du secteur non-financier, qui inclut la dette des gouvernements, des ménages et des entreprises non-financières, s’élève aujourd’hui à un montant record de 152 trillions de dollars.

Ajoutez à cela la dette financière et vous avez besoin d’un axe des ordonnées bien plus élevé…

En raison de ce ratio dette non-financière/PIB ayant grimpé de 200 à 225 % en 2015, il est évident que la croissance de la dette a largement surpassé le rythme de la croissance économique en raison de l’effondrement de la valeur marginale de chaque dollar de dette, soit un retour de croissance de plus en plus bas pour chaque dollar de dette.

dette-par-pays-2015

Comme le FMI l’avertit, « 2/3 (de cette dette), pour un total d’environ 100 trillions de dollars, consiste en des engagements du secteur privé qui, comme documenté dans la riche littérature sur le sujet, peuvent poser des risques importants lorsque des niveaux excessifs sont atteints. Il y a cependant une grande hétérogénéité vu que chaque pays se trouve à un stade différent du cycle de la dette, et que les risques qui les menacent sont différents. Néanmoins, les craintes que le niveau important de dette ne plante le décor d’une réduction globale de la voilure dans le secteur privé sont réelles, ce qui contrarierait la reprise économique fragile. »

Le FMI affirme qu’il n’y a pas de consensus à partir de quand un ratio dette/PIB est jugé alarmant – nous pensons néanmoins que 225 % est un niveau suffisant. (…) »

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