Mercredi dernier, l’or a profité de la baisse dramatique des marchés actions américains pour franchir brièvement le seuil des 1350 $ l’once pour ensuite retourner à la case départ alors que les marchés se redressaient de façon spectaculaire.

Depuis le début de l’année, l’or a grimpé d’un peu moins de 4 % alors que le métal jaune est toujours engagé dans un marché haussier démarré fin 2015. L’or avait atteint un plus bas à moins de 1050 $ l’once suite à sa dégringolade longue de 4 ans, initiée après avoir atteint son plus haut historique de plus de 1900 $ en 2011.

Le groupe new-yorkais CPM Group, dans son Gold Yearbook de 2018, affirme que le meilleur indicateur des coûts de production de l’or est simplement représenté par le cours du métal.

La société indépendante, créée il y a 32 ans, indique dans son rapport 2018 de 221 pages, considéré comme une bible dans le secteur, que les coûts globaux (AISC, qui prennent en compte les coûts administratifs, d’exploration, etc.) ont atteint un plus bas durant le premier trimestre de 2016.

coûts production or

Sur base de données calculées à partir de 41 % de la production mondiale d’or, les coûts globaux ont atteint une moyenne de 871 $ durant ce trimestre, en baisse de 27 % par rapport au pic des coûts de production de 1187 $ du T3 2012. Ces frais ont ensuite grimpé pour atteindre une moyenne de 949 $ durant le 3e trimestre de l’année dernière, en hausse d’environ 9 % par rapport au T1 2016.

Les coûts de production globaux ont baissé de concert avec les cours de l’or. (…) Mais depuis le changement de tendance sur les marchés de l’or du T1 2016, les coûts ont grimpé de 22 %. (…)

La tendance de la hausse des coûts devrait se poursuivre selon le CPM, ne fut-ce qu’en raison de prévisions qui annoncent l’or en hausse à moyen terme.

Source : mining.com