• Ce jeudi, les métaux précieux ont corrigé suite à leur belle journée de mercredi. L’or a clôturé en recul d’une dizaine de dollars après avoir flirté avec les 1.798 $. L’argent a abandonné un peu plus de 1 %. Après être parti à la hausse durant la séance asiatique de ce vendredi, les métaux précieux sont désormais en recul.
  • Selon Jim Wyckoff, il s’agit d’une correction technique normale, les traders à court terme ayant notamment pris des profits, ignorant les tensions grandissantes à la frontière russo-ukrainienne. La tendance reste haussière à court terme.
  • Hier, ce sont les velléités de l’administration Biden d’augmenter la taxation sur les plus-values financières qui ont fait l’actualité boursière. Tombée en fin de journée, l’information a fait tanguer les marchés actions. On remarquera que l’or a connu des fluctuations minimes après cette annonce. Par contre, Bitcoin a chuté de plus de 10 % en moins de 24 heures. Une fois de plus, il s’agit de la preuve de la différence entre investir dans une réserve de valeur comme l’or, ou parier sur le futur de réserve de valeur d’un actif comme Bitcoin, avec toute la spéculation qui va avec.
  • La demande pour les métaux précieux renaît de ses cendres en Asie. Nous en avons la confirmation avec les dernières statistiques d’exportation d’or de la Suisse. D’après les douanes helvètes, le pays a enregistré en mars les exportations de métal jaune les plus massives de ces 10 derniers mois. En mars, la Suisse a exporté plus de 134 tonnes d’or, contre 102 en février. Plus de 82 tonnes ont pris la direction de l’Inde, tandis que 9 tonnes ont été importées par la Chine. Il s’agit d’un total renversement de tendance par rapport à février 2020, lorsque moins de 7 tonnes de lingots avaient pris la direction de l’Asie, tandis que les États-Unis et la Grande-Bretagne importaient près de 50 tonnes d’or.
  • Les plans de l’administration Biden concernant les taxes sur les plus-values sont-ils une menace pour l’économie américaine ? Cela reste à prouver. Elle ne concernerait que les ménages qui gagnent plus de 400.000 $ par an, et surtout ceux qui gagnent plus d’un million de dollars. De plus, il n’y a aucune garantie que ces velléités se concrétiseront, l’unanimité chez les démocrates étant loin d’être acquise.