Chers lecteurs,
Vous faites des erreurs ?
Moi aussi !… Régulièrement…
Dans ma vie professionnelle, dans la sphère familiale et amicale, souvent des petites répétées au quotidien.
On en fait tous. C’est normal.
« C’est vrai, je me suis trompé, j’ai commis une erreur »
Cette phrase est peut-être la plus difficile à dire pour ménager notre égo
C’est assumer pleinement notre culpabilité en l’exprimant de manière sincère et courageuse.
Ce n’est pas simple d’admettre que nous sommes faillibles.
La société moderne nous pousse à vouloir donner une image d’efficacité absolue, d’invulnérabilité à l’échec.
On oublie souvent que la satisfaction ne se trouve pas uniquement dans le fait d’être remarquable et sans imperfection.
En réalité, il ne suffit que d’être humain.
A un peu plus de 50 ans, je suis persuadé d’une chose :
Lorsque l’on admet ses erreurs, c’est finalement une opportunité exceptionnelle de grandir et de s’améliorer.
C’est cette philosophie de vie que j’essaie d’inculquer à mon fils.
Il y a cependant une catégorie de personne qui n’est pas du tout sur cet alignement.
Les hommes politiques !
Pour eux, admettre leurs erreurs, assumer leurs mauvaises décisions ayant de graves conséquences sur la vie quotidienne des Français …
C’est une ligne rouge que très peu d’entre eux veulent franchir.
Au siècle dernier, les présidents successifs suivaient rigoureusement la règle de fer du Général de Gaulle « N’avouez jamais ! »
François Mitterrand répétait à ses conseillers « Faire une bêtise, c’est idiot. Mais exprimer des remords ou des regrets, c’est une deuxième bêtise et une erreur ».
On annonce désormais un déficit public 2023 qui atteindrait plus de 5 % du PIB (l’annonce officielle doit être faite aujourd’hui).
Comment vont se comporter notre cher Président et son ministre de l’Economie ?
Vous avez certainement la même impression que moi : Ils ont l’air de découvrir (enfin) l’ampleur du déficit qui était attendue par tout le monde.
C’est l’affolement général à l’Élysée.
La crédibilité de la France à l’international va en prendre un sacré coup.
Bruno Le Maire qui avait affirmé devant les journalistes en 2022 : « la France est à l’euro près. Nous accueillerons donc les propositions d’économies avec le plus grand intérêt, les nouveaux impôts avec méfiance et les dépenses nouvelles avec circonspection« .
Et donc ?
Il a proposé la semaine dernière de « Remplacer l’État providence par l’État protecteur », car selon lui, « L’État-providence a fini par devenir une machine à empiler de nouvelles dépenses publiques » et « Que ce système est devenu incontrôlable. »
Genre, ce n’est pas sa faute mais celle du système français.
Notre cher président n’a pas du tout apprécié cette intervention.
« Il devrait en parler à celui qui est ministre de l’Économie depuis sept ans », a-t-il déclaré en off selon Le Canard enchaîné.
Bonjour l’ambiance au Palais !
Notre gouvernement a gagné haut la main le césar de l’incompétence budgétaire.
Très optimiste, il comptait sur une reprise de la croissance en 2023 qui n’a jamais décollé (0.9%).
Que va-t-il nous sortir du chapeau pour freiner les dépenses ?
Il va falloir prendre des décisions drastiques et impopulaires si l’on veut véritablement changer la donne.
Protégez vos liquidités, surveillez vos produits bancaires et d’assurances.
Les mois qui suivent vont être douloureux.
Sécurisez votre épargne en achetant de l’or et de l’argent.
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Editorial
Auteur – Le blog Or Argent
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