C’est une dépêche de l’AFP que Le Figaro vient de reprendre et dans laquelle il est dit que l’État espagnol pourrait “ne récupérer que 28 % des milliards d’aides publiques débloquées depuis 2009 pour sauver les banques du pays”, selon la Banque d’Espagne dans un rapport publié la semaine dernière.

“Depuis 2009 – année qui suivit l’éclatement de la bulle immobilière –, quatorze entités bancaires espagnoles ont reçu des aides pour 76,1 milliards d’euros au total, à travers des injections de capitaux et des garanties financières. Les aides sous forme de capital ont été versées à travers une structure spécifique, le fonds public de restructuration du secteur bancaire (FROB).

Ce fonds a concédé 54,3 milliards d’euros d’aides publiques, dont les 41,3 milliards de prêts accordés par l’Union européenne pour le sauvetage du secteur bancaire espagnol en 2012. Du total des injections de capital, la Banque d’Espagne estime que 39,5 milliards sont irrécupérables. La quantité recouvrable représenterait donc moins de 28 % des injections effectuées, selon les calculs de l’AFP.”

Alors évidemment, on peut vous expliquer à longueur de temps que tout va beaucoup mieux en Espagne, certes, mais à un moment ou à un autre, il faudra bien payer la note… ou effacer l’ardoise !

Les deux solutions sont possibles.

Aucune des deux n’est indolore.

Préparez-vous, et ne croyez pas en l’invincibilité des banques. Elles sont en réalité profondément fragiles.

Source Le Figaro ici via Insolentiae.com