Hier, on a vécu à nouveau une journée durant laquelle les marchés actions ont fortement augmenté, tandis que l’or a connu le sort inverse. C’est très frustrant pour quiconque comprend la situation. S’ils s’inquiétaient vraiment d’une diminution de l’assouplissement monétaire de la Fed, les marchés auraient vacillé.
Le fait que ceux-ci aient progressé me fait dire qu’il n’y aura pas de coupure du robinet de la Fed. L’or devrait alors rebondir, même s’il reste sous-évalué. Cependant, je pense que les choses vont changer dans la seconde moitié de l’année. L’or et l’argent vont alors atteindre leur véritable valeur.
L’autre chose qui m’agace, ce sont les commentaires qui proviennent des médias dominants.
Qui comprend ce charabia anti or ?
Je pense que c’est concerté, parce que les articles contre l’or et l’argent arrivent toujours de façon synchronisée. Alors que je lisais un article paru sur kitco, qui parlait des difficultés de l’or alors que le risque se réduit (signé UBS). Il disait : « L’or souffre d’une atmosphère qui est clairement difficile pour le moment, à cause de la baisse du risque. De plus, les banques suisses ne voient rien dans un avenir proche qui puisse changer la donne. Malgré qu’il y ait un risque avec le discours de Bernanke de cette semaine, vu l’élan des espérances des participants du marché à propos de la poursuite de l’assouplissement quantitatif, le rebond de l’or pourrait être limité. » C’est un charabia anti or incompréhensible. Pourtant, c’est ce que le public se ramasse constamment sur la tête.
Le fait est que le décollage de l’or physique et la pénurie ont démarré. En Inde, on essaie de dissuader les gens d’acheter de l’or en augmentant les droits de douane. C’est le dernier acte de panique en date qui caractérise les puissances gouvernantes. La partie est bientôt finie, mais assister aux derniers actes est éprouvant. Cela explique pourquoi Bernanke ne tient pas à faire de vieux os à la tête de la Fed.
Je suis persuadé que les grossistes, qui furent les acteurs principaux des manipulations du cours à la baisse, réalisent que c’est presque cuit. Ils proposent aujourd’hui une résistance héroïque. (…)
Source : interview de John Embry sur KWN