Article de Mike Sheldock, publié le 6 avril 2016 sur SafeHaven.com :

Plus de 40 % des emprunteurs ne remboursent pas leur crédit étudiant. Selon le Wall Street Journal, 22 millions d’Américains sont en retard sur le paiement de leur crédit étudiant.

Plus de 40 % des Américain(e)s ayant contracté un crédit étudiant ne le remboursent plus. Et parmi ceux-ci, nombreux sont ceux qui n’ont jamais versé une seule mensualité.

Le Département de l’Éducation (une entité inutile que j’éliminerais dans la seconde si j’en avais l’opportunité) ne parvient pas à comprendre pourquoi.

Il suffit d’explorer les icebergs pour régler cette problématique.

Comme fait ressortir le Département de l’Éducation:

«Nous n’avons manifestement pas encore réussi à percer le mystère, mais nous allons poursuivre nos efforts » a déclaré le sous-secrétaire du Département de l’Éducation, Ted Mitchell.

C’est le Wall Street Journal qui rapporte que plus de 40 % des étudiants ne remboursent pas leur crédit.

Dans l’article du WSJ, 22 millions d’Américains sont en retard sur le paiement de leur crédit étudiant. Totalisant en en-cours de 1,2 trillion de dollars, les crédits étudiants présentent aujourd’hui des arriérés de plus de 200 milliards.

Un emprunteur sur 6, soit 3,6 millions de personnes, est en situation de défaut sur sa dette (plus de versement depuis un an) pour un montant total de 56 milliards de dollars. Environ 3 millions de personnes ont obtenu le rapport des remboursements durant une période prédéfinie pour un montant total de 110 milliards de dollars.

Navient Corp. tente de trouver une solution à ces situations problématiques. Elle affirme avoir contacter les emprunteurs à plusieurs reprises voire même en moyenne de 230 à 300 fois soit par téléphone, courriel ou textos) l’année précédant le défaut . 90 % de ces gens ne répondent jamais aux sollicitations.

Crédits étudiants : une crise facile à expliquer

Carlo Salerno, qui étudie le monde universitaire et s’est renseigné auprès de sociétés privées spécialisées dans les crédits privés, note que le gouvernement ne procède à quasi aucune vérification quant aux capacités de remboursement des emprunteurs, n’exige aucune garantie et ne se penche pas sur les chances de réussite d’un étudiant par rapport aux études qu’il entreprend.

De nombreuses raisons peuvent expliquer les soucis de remboursement rencontrés sur les crédits étudiants :

  1. Faire partie de la population active et posséder un emploi sont deux choses différentes.
  2. Avoir un travail et gagner suffisamment pour rembourser des (dizaines ou) centaines de milliers de dollars est encore autre chose.
  3. Certains ont le sentiment de s’être fait arnaquer, et ont bien raison.
  4. Beaucoup ont compris que faire défaut entraîne des conséquences négligeables. La saisie sur salaire est le pire des scénarios. La solution consiste à prendre temporairement un emploi mal payé jusqu’aux prochaines sollicitations.

Certains ont contracté leur crédit étudiant en sachant à l’avance qu’ils ne rembourseraient jamais. Pour ces emprunteurs, il s’agit d’argent gratuit pendant plusieurs années. Ils resteront aux études le plus longtemps possible. Si, par miracle ils devaient décrocher leur diplôme, ou éventuellement se faire éjecter de leur école, ils ne rembourseront de toute façon jamais.

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