Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a dans la nuit de mercredi à jeudi, rejeté plusieurs points de l’accord proposé par les créanciers d’Athènes refusant par exemple de couper dans les retraites. Les négociations reprendront dans « quelques jours ».

Sans trop de surprise, la Grèce et ses créanciers ont une fois de plus afficher leurs divergences. Mercredi Alexis Tsipras, le Premier ministre grec s’est rendu à Bruxelles répondant à l’invitation du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

L’objectif de cette réunion de travail à laquelle assistait également le chef de file de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, était de tenter de trouver les bases d’un accord permettant le versement à la Grèce de 7,2 milliards d’euros promis de longue date.

Mais comme l’avait anticipé Bruxelles, elle ne s’est pas avérée concluante. Alexis Tsipras a rejeté certaines des propositions de réformes faites par les créanciers d’Athènes et conditionnant le déblocage de l’aide financière.

Dans le plan des créanciers, « il y a des points que personne ne peut considérer comme une base de discussion » a estimé le Premier ministre grec citant les coupes dans les pensions de retraite les moins élevées et une hausse de la TVA sur l’électricité.

« On parle d’un pays qui, ces cinq dernières années, a subi une grande catastrophe économique, a perdu 25% de son PIB après cinq ans de dure austérité. Des propositions qui ramènent des idées comme couper dans les retraites les plus basses ou augmenter la TVA sur l’électricité ne peuvent être des bases de discussions », a jugé Alexis Tsipras à l’issue de la réunion.

« Le résultat est que la proposition grecque reste la seule proposition réaliste sur la table » a-t-il ajouté, tout en reconnaissant des points positifs dans le plan des créanciers comme « la proposition d’un excédent (primaire) plus faible ».

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