Chers lecteurs,
Vous avez des prêts à rembourser ?
Vous êtes à découvert à cause de vos emprunts bancaires ?
Lisez ce qui suit… Ça va vous remonter le moral !
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vient de publier un rapport sur l’endettement de ses 38 pays membres.
Ce sont essentiellement des pays développés et évidemment, on n’y retrouve aucun pays des BRICS+.
Fin 2023, le montant total de la dette publique des pays de l’OCDE s’élevait à 54 000 milliards de dollars, soit une hausse de 30 000 milliards par rapport à 2008.
Le ratio de la dette des administrations rapportée au PIB dans la zone OCDE s’établissait donc à environ 83 %.
Cette hausse devrait se poursuivre pour atteindre 56 000 milliards de dollars en 2024.
Les États-Unis représentent environ la moitié de cette dette, soit deux fois plus qu’en 2008.
Je vous rappelle que la France est endettée pour 3 088 milliards d’euros et c’est le 3ème pays le plus endetté de la zone Euro après la Grèce et l’Italie.
Ça, c’est la dette des États.
Maintenant, les entreprises.
Pour satisfaire leur besoin de financement, une entreprise peut s’endetter auprès d’une banque, ou se financer sur le marché des capitaux à travers une introduction en bourse ou une augmentation de capital.
Mais elle peut également s’endetter sur le marché obligataire.
L’encours mondial de la dette obligataire des entreprises est passé de 21 000 à 34 000 milliards de dollars de 2008 à 2023.
L’OCDE l’écrit clairement dans son rapport « Les marchés de la dette souveraine et des obligations d’entreprise sont au cœur du système financier international »
Ils représentent à eux deux une valeur de près de 100 000 milliards de dollars, soit à peu près autant que le PIB mondial.
On produit donc autant de dettes que de richesses.
Environ 40 % des dettes d’États arriveront à échéance d’ici 2026 à l’échelle mondiale.
Ça veut dire que dans 2 ans, certains pays devront faire de nouveaux emprunts pour refinancer leur dette à taux fixe et ça va coûter cher.
Le coût des nouveaux emprunts dans la zone OCDE est passé en moyenne de 1 % en 2021 à 4 % en 2023.
L’organisation économique estime une hausse des charges d’intérêts égale à 0.5 % du PIB de la zone OCDE d’ici à 2026.
À titre de comparaison, ça correspond au budget annuel des pays de l’OCDE consacré à la protection de l’environnement.
Plusieurs pays très endettés risquent donc de se trouver confrontés à ce cercle vicieux qui associe la hausse des taux d’intérêt, l’inflation, le ralentissement de la croissance et le creusement des déficits.
Là, on verra la différence entre les pays qui pourront financer leur dette et ceux qui ne pourront pas se refinancer.
Vous pouvez vous attendre à de profondes répercussions sur les marchés de la dette et sur la stabilité financière mondiale.
Pourquoi pas l’implosion du système bancaire international qui nous gouverne !
Tant que notre modèle économique reposera sur l’endettement, l’inflation et l’impression non-stop de la monnaie papier et donc la perte de sa valeur, il sera toujours temps d’acquérir des métaux précieux comme l’or et l’argent.
Explorer l’investissement dans des métaux précieux
PS : Si vous souhaitez approfondir le sujet, voici le lien pour accéder au rapport de l’OCDE. C’est ICI.
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Editorial
Auteur – Le blog Or Argent
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