• Hier, l’or a connu des fortunes diverses. Durant la session asiatique, il a baissé quelque peu pour ensuite se stabiliser à 1.915-1.920 dollars. Les sessions européennes et américaines ont ensuite fait glisser le métal jusqu’à 1.897 $. Il s’est ensuite quelque peu redressé pour clôturer aux États-Unis au-dessus de 1.900 $. Cette zone de support semble tenir, une fois de plus.
  • Les raisons derrière ces fluctuations ne changent pas, à savoir les nouvelles qui parviennent sur le front des stimulations US, et les mouvements du dollar qui sont influencés par celles-ci. Après un regain d’optimisme du côté des négociations entre démocrates et républicains, c’est à nouveau le scepticisme qui a pris le pas. Le dollar a ainsi rebondi, ce qui a fait baisser l’or. Les inscriptions au chômage, tout en restant élevées, furent meilleures qu’anticipées. Cela a constitué un vent contraire additionnel pour les métaux précieux.
  • Hier, un second et dernier débat a eu lieu entre Trump et Biden. De l’avis des observateurs, celui-ci ne risque pas de changer l’avis des électeurs. Reste à savoir ce qu’ils ont dans la tête. Les sondages donnent Biden grand vainqueur, ce qui, vu l’expérience de 2016, ne devrait pas trop réjouir les démocrates.
  • Goldman Sachs a réitéré sa posture optimiste concernant les métaux précieux, et les matières premières en général. Selon la banque américaine, l’or devrait atteindre les 2.300 $ dans les 12 mois à venir. Un dollar plus faible, des risques d’inflation plus élevés, une demande supérieure pour l’or en raison des stimulations fiscales et monétaires : voici les raisons avancées par Goldman pour prédire ce marché haussier des matières premières. Pour l’argent métal, l’objectif est fixé à 30 $.