Il existe une expression imagée que nous nous contenterons de suggérer pour illustrer cette nouvelle qui, loin d’être cruciale, est tout de même amusante à relever : un trader emblématique de la Bourse de New York a avoué au Washington Post ne jamais avoir possédé de titres de sa vie. Zero Hedge a sauté sur l’occasion pour faire un article avec les passages les plus amusants de cette interview :

« Si vous suivez un peu les marchés actions américains, vous connaissez probablement le visage de Peter Tuchman, même si son nom est inconnu de la plupart des ménages américains.

Ce trader de 60 ans est probablement le visage le plus connu du New York Stock Exchange, et même des marchés actions américains. Le look de cet opérateur ressemblant vaguement à Einstein permet d’évaluer le sentiment qui règne sur les marchés, que ce soit la crainte, l’attente, le désespoir ou l’euphorie. Tuchman est sans aucun doute la personne la plus photographiée de la Bourse de New York.

Tuchman est un trader à l’ancienne. Comme il l’explique, (…) il reçoit sur un terminal des ordres passés par téléphone par des Américains via leur société de courtage. Son boulot consiste à trouver les meilleures conditions pour ses clients, au cœur de l’action. (…)

Mais une petite question innocente du Washington Post a ensuite bouleversé les enseignements que l’on allait pouvoir tirer de cette interview. À savoir quand le journaliste lui a demandé s’il possédait des actions. Question à laquelle il a répondu :

« Je n’ai jamais possédé un seul titre de ma vie. Je ne mange pas ma propre cuisine. C’est amusant, mais si je devais commencer à me soucier des pertes ou des profits de mes propres investissements, je serais moins concentré sur mes clients. J’ai aussi 2 enfants aux études, je n’ai pas les moyens d’acheter des actions. »

Le Washington Post ne s’attendait pas à une telle réponse. D’où la question suivante :

« Mais vous devez tout de même avoir des investissements ?
– J’investis dans ma famille et dans mes enfants. Ceux-ci seront diplômés sans être endettés. Le voilà, mon investissement. » (…)