• Hier, l’or s’est replié d’une dizaine de dollars après avoir reculé jusqu’à 1.823 $ (ouverture à 1.839 $). Mais depuis l’ouverture de la session asiatique d’aujourd’hui, le métal jaune est à nouveau demandé. Il s’échange, au moment d’écrire ces lignes, à plus de 1.840 $. L’argent vaut quant à lui plus de 24,20 $.
  • Le plan de stimulation américain ressemble de plus en plus au monstre du Loch Ness. Tout le monde en parle, mais on ne le voit jamais. Plus le temps passe, plus les chances qu’un accord soit trouvé avant la fin de l’année baissent. En l’absence d’un accord d’ici vendredi, il faudra patienter jusqu’à janvier. Durant ces dernières heures, l’optimisme est de retour, ce qui a probablement bénéficié aux métaux précieux. Reste à voir s’il s’agira à nouveau d’un pétard mouillé.
  • La réunion de demain de la FED représente également une excellente opportunité pour l’or de franchir le niveau de résistance des 1.850 $. Selon les analystes de TD Securities, il ne faut pas s’attendre à l’annonce de grandes décisions. Mais simplement à des changements subtils de formulations qui pourraient tout de même pousser les investisseurs à être rassurés quant au support à long terme qui sera apporté par la FED en termes de liquidités.
  • Le combat de Trump visant à remettre en cause le résultat des élections semble perdu. En effet, le collège électoral a confirmé la victoire de Joe Biden. Pour rappel, dans de nombreux États, les grands électeurs ne sont pas tenus de suivre le vote populaire. Après le camouflet infligé par la Cour suprême la semaine dernière, les chances de voir le candidat républicain inverser le résultat semblent désormais proches de zéro.
  • Les valorisations de certains titres ne sont pas sans rappeler la bulle Internet de la fin des années 90. C’est notamment le cas du côté des dernières IPO. Par exemple, une action offerte à 68 $ a clôturé à 144 $ à l’occasion de sa première session. Cette entreprise, c’est Airbnb, active dans l’un des secteurs d’activités les plus touchés par la pandémie. Et même si le prix a corrigé depuis, il reste plus qu’excessif alors que le prix des actions pré IPO avait déjà été relevé.