D’après Ekhaterimini, Tsipras va vivre aujourd’hui le jour le plus difficile de son exercice du pouvoir alors qu’il doit finaliser les propositions qui devraient lui permettre d’obtenir un accord sur le plan de sauvetage sur 3 ans qu’il a officiellement demandé hier.

Mais avant de les présenter à la troïka, il devra obtenir la validation de son propre cabinet. Cependant, il est d’ores et déjà acquis que si Tsipras décide d’accéder à toutes les demandes d’austérité de l’Europe, il se mettra à dos une bonne frange de son propre parti. L’aile dure de SYRIZA (qui représente environ 40 %) estime que la victoire sans appel du non durant le référendum de dimanche ne fait que légitimer son souhait de mettre un terme définitif aux négociations et de retourner à la drachme.

Le FMI pousse également pour un effacement partiel de la dette, chose dont ne veulent pas entendre parler les Allemands depuis le début des négociations. En attendant, les banques resteront fermées jusqu’au moins vendredi (source) tandis que toutes les mesures de contrôle des capitaux qui ont été prises jusqu’à présent sont également prolongées jusqu’à cette date. La BCE ayant gelé le plafond des aides d’urgence disponible pour les banques grecques, celles-ci n’ont de toute façon presque plus d’argent à disposition.

La prochaine réunion de la dernière chance aura lieu ce samedi. Cette fois-ci, il devrait vraiment s’agir de la dernière avant 3 scénarios probables :

  1. Un « accord » est trouvé et une nouvelle crise aura lieu dans les 2 ans
  2. Tsipras démissionne et convoque des élections anticipées.
  3. Tsipras suit l’aile dure de son parti et réintroduit la drachme

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