Nous avons tous en mémoire ce qui est arrivé aux pauvres chypriotes, qui se sont fait littéralement dévaliser par l’Europe via leur compte en banque avec la complicité criminelle de leurs gouvernants. À lire les réactions aux différents articles, certains se félicitaient de voir le sort réservé à ces « paresseux du Sud « ; après tout, les déficits, c’est de leur faute…
Sauf que ces gens ne comprennent pas que tous les pays européens, même l’Allemagne, sont dans des situations intenables. La Deutsche Bank, pour citer une banque allemande, est dans une situation désastreuse. L’exemple de règlement des crises bancaires expérimenté à Chypre vient d’être appliqué en Grande-Bretagne, avec une banque coopérative. La banque des règlements internationaux est en train de mettre en place les modalités de ce nouveau modèle de résolution des faillites bancaires. L’Europe le fait aussi, comme le montre cette dépêche de Reuters.
Malgré tout, la plupart des Européens ne se soucient de rien. Quelques semaines avant la nouvelle de la saisie des dépôts à Chypre, quelques articles ici et là avaient été publiés dans la presse, sans que personne n’y prenne trop garde. La plupart des gens sont passés à côté, tandis que ceux qui l’ont vu se sont dit : « ils n’oseront jamais faire ça ». On connaît la suite…
L’argent de votre compte en banque est menacé
Désormais, la tempête se rapproche de la France, de la Belgique et les autres pays européens. Malgré tout, la réaction de la plupart des gens sera le déni. Chypre, c’est loin. La situation est différente. La Grande-Bretagne, ils ne sont pas dans l’euro. Le citoyen lambda trouvera toujours une excuse pour se rassurer. Et quand ce sera trop tard, il n’aura plus que ces 2 yeux pour pleurer.
Vous êtes prévenu. À partir d’aujourd’hui, l’argent qui est déposé sur votre compte en banque constitue un prêt que vous lui accordez. Vous n’avez désormais plus aucune garantie de revoir votre argent.
Les médias essayent également de diviser les citoyens normaux (entre pays européens, entre les différentes classes sociales qui ne font pas partie des 1 %). Ne vous trompez jamais d’ennemi. Votre adversaire n’est pas le fonctionnaire grec ou celui qui gagne 2000 € de plus que vous. L’ennemi, ce sont les grosses banques TBTF et les politiques qui leur servent de valets. Il ne s’agit pas d’une crise des dettes souveraines, mais bien d’une crise bancaire. Votre compte en banque est en grand danger.