« Début 2014, Goldman annonçait avec fracas que cette année serait celle de la normalisation : la croissance allait s’élever à 3 %, le S&P 500 atteindrait péniblement les 1900 points, et l’or allait tomber à 1066 $ l’once.
Avec le recul, inutile de dire que la banque s’est plantée sur toute la ligne, alors que l’on se dirige vers une contraction économique pour le premier semestre 2014, et que l’on devrait connaître le pire chiffre de croissance du PIB depuis 2008 en fin d’année, que les marchés sont complètement déconnectés des fondamentaux et que l’or performe mieux que la plupart des actifs depuis le début de l’année.
Mais alors qu’il reste moins de 6 mois avant la fin de l’année, que les ETF or se remettent à acheter du métal physique pour des quantités plus vues depuis des années et que l’or se comporte très bien, que va faire Goldman ? Suivre la tendance bien sûr, en relevant ses objectifs pour le S&P, mais aussi pour l’or, qui passe de 1066 $ à 1200 $. Cela signifie-t-il, au vu des habitudes de Goldman, que la banque a acheté de l’or durant le premier semestre et s’apprête à le vendre ? Pas si vite. Car si Goldman Sachs a relevé son objectif pour l’or, cela n’empêche pas la banque de recommander sa vente. Allez comprendre pourquoi…
Voici, texto, ce qui permettrait à tout étudiant en psychologie de diagnostiquer la schizophrénie de Goldman sur l’or :
Anticipations : bearish sur le fer, l’or et le cuivre, bullish sur l nickel, le zinc, aluminium et le palladium. Pour l’or, nous augmentons notre objectif à 1200 $ l’once pour 2014, au lieu de 1066 $. À long terme, le cours de l’or a été relativement stable en termes réels, suivant la progression de l’inflation. »
Source : ZeroHedge