Cela a commencé par les méthodologies de calcul pour déterminer le taux de chômage et d’inflation. Aujourd’hui, les magouilles des politiques incluent même le calcul du PIB : en Italie, la prostitution et le trafic de drogue seront désormais inclus dans celui-ci. Des pratiques de maquillage de la réalité digne du plus véreux des vendeurs de voitures d’occasion ! Encore une interview explosive de William Kaye sur KWN :

Italie-Drogue-PIB

Eric King : « il est intéressant de noter que Fitch vient de remonter la note de la Grèce, défiant sa décision par l’amélioration des conditions économiques. »

William Kaye : « n’oublions pas qu’il s’agit de ces mêmes Grecs qui ont été inclus dans l’union européenne après qu’ils aient trafiqué leurs chiffres. Il semblerait que Fitch fasse confiance à ceux-ci, libre à eux.

Je connais des gens qui ont fait de l’argent avec la dette grecque, non pas parce qu’il croit les chiffres, mais parce qu’ils ont cru Draghi lorsqu’il a dit que la BCE ferait ce qui est nécessaire pour sauver l’euro. Sur la dette des pays du sud de l’union, ces individus estiment qu’il bénéficie d’une sorte de « Greenspan put » (le coup de main de Greenspan).

Cela montre à nouveau que nous vivons dans un conte de fées, dans lequel personne ne se préoccupe des fondamentaux. Ce qui importe, c’est d’anticiper l’agenda des banquiers centraux occidentaux corrompus, de ramasser de l’argent qui se trouve autour du cratère du volcan. Mais un jour, une éruption va arriver et fera des victimes. »

Eric King : « désormais, l’Italie va inclure la prostitution et la vente illégale de drogue dans son PIB. Cela montre bien que ces pays trafiquent leurs chiffres économiques. »

William Kaye : « Oui, et ils ne cessent de s’améliorer. C’est pourquoi personne ne fait confiance à ces chiffres, car il est impossible d’avoir des statistiques honnêtes aujourd’hui. L’Occident est devenu tellement corrompu et rempli de propagande orwellienne qu’il estime qu’il est tout à fait acceptable de publier des chiffres bidon.

Cela dit, pour les gens qui essaient de prendre des décisions d’investisseurs, la grande question qu’ils se posent est : pendant combien de temps le « Draghi put » tiendra avant que les choses ne deviennent trop instables. Pour ces gens qui prennent le risque d’acheter ces actifs toxiques, comme cette dette européenne qui ne sera jamais remboursée, ils jouent au casino en espérant qu’ils seront plus malins que les autres en retirant leurs bénéfices juste avant que tout s’écroule. »

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