Il est possible d’expliquer en long et en large pourquoi les États-Unis et les banques plafonnent le cours de l’or et pourquoi les autres nations ont tout intérêt à ne pas faire obstacle, à savoir pour en accumuler un maximum mais comment évaluer le métal jaune à son juste prix ?
Lorsque nous relayons les prévisions de spécialistes tels Egon von Greyerz ou James Turk, certains lecteurs nous font le reproche de verser dans le sensationnalisme. Pourtant de telles envolées ont eu lieu dans l’histoire, notamment durant les années 70 (marché haussier que nous avons abordé à plusieurs reprises). Pour les plus sceptiques, voici 2 corrélations historiques qui ne font que confirmer ces prévisions (10.000 dollars, 15.000 dollars l’once) voire même les rendre prudentes. Pour quand, c’est la grande question à 10 francs. MacroTrends, qui est l’auteur de cet article, ne prend pas le risque de donner une date.
« Ce graphique montre le ratio entre le cours de l’or et la base monétaire ajustée publiée par la réserve de Saint-Louis depuis 1918. La base monétaire correspond plus ou moins à la taille du bilan de la Fed qui indique la création monétaire requise pour prévenir la déflation de la dette. Les marchés haussiers de l’or précédents se sont interrompus lorsque ce ratio a franchi le seuil de 4,8.
Note KWN : on voit donc clairement la marge qu’il reste à ce marché haussier avant qu’il prenne fin. Le cours devrait augmenter de 16 fois, en partant du principe que la base monétaire ne change pas, pour qu’il atteigne le ratio de 4,8. L’or devrait donc atteindre 20.000 $ l’once avant de toucher ce seuil fatidique.
Bilan de la Fed vs cours de l’or
On assiste désormais à une tendance anormale, l’or ne suivant plus la taille du bilan de la Fed depuis environ 3 ans. C’est l’une des raisons pour laquelle l’or se prépare à une hausse historique.
Note KWN : en bref, que l’or soit à l’aube de grimper jusqu’à 20.000 $ l’once ou pas il est important d’accumuler du métal physique tant qu’il est disponible à des prix si bas.