Hier, les métaux précieux ont enregistré une seconde séance haussière d’affilée. L’or a clôturé à 1.863 $ tandis que l’argent a fini à 25,36 dollars. Les métaux précieux ont ensuite poursuivi sur leur élan à l’ouverture de la session asiatique et européenne de ce jeudi. Au moment d’écrire ces lignes, l’or s’échange à presque 1.880 $ l’once, tandis que l’argent est à plus de 25,7 $.

En bref

  • Cet élan a clairement été provoqué par la conclusion hier de la dernière réunion 2020 de la FED. Le communiqué et la conférence de presse du président n’ont rien apporté de bien neuf sous le soleil. La confirmation du soutien à l’économie (QE de 120 milliards minimum par mois) tant qu’il sera nécessaire semble avoir été suffisante pour propulser les métaux précieux à la hausse. La faiblesse persistante du dollar est une autre explication plausible.
  • Actuellement, les marchés sont pris dans un feu croisé. D’un côté, il y a l’espoir induit par le début des vaccinations contre le coronavirus. De l’autre, il y a les cas qui ne cessent de se multiplier. Une situation qui a débouché durant ses derniers jours sur la mise en place de nouveaux confinements, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas.
  • Selon l’analyste technique Tom Fitzpatrick de Citi, si l’or parvient à clôturer au-dessus de 1.875 $, il y a de fortes chances pour que le métal grimpe jusqu’à 1.965-1.980 $. En ce qui concerne l’argent, le prochain niveau de résistance est à 26,01 $. En cas de franchissement de cette zone, le double plus bas dessiné sur le graphique pourrait porter le métal gris à plus de 30 $ l’once.
  • Bitcoin a atteint hier, et pour la première fois de son histoire, les 20.000 $. Le franchissement de ce niveau historique a presque immédiatement propulsé BTC vers de nouveaux sommets, à 23.000 $ au moment d’écrire ces lignes. La cryptomonnaie bénéficie d’un soutien grandissant auprès de grands investisseurs, des institutionnels se positionnent. Petit à petit, Bitcoin est en train de gagner en légitimité. Reste à voir quelle sera la réaction des régulateurs américains lorsque l’administration Biden sera en place.