• Après 3 sessions haussières d’affilée entre le 15 et le 17 décembre, l’or a enregistré hier sa 3e session d’affilée de repli. Le métal jaune a clôturé à 1.860 $. L’argent a quant à lui fini la journée à 25,18 dollars, alors que la veille il avait réussi à terminer dans le vert malgré le repli du métal jaune
  • La découverte d’une nouvelle souche de coronavirus, apparemment plus virulente, a quelque peu effrayé les investisseurs. Ces craintes ont bénéficié au dollar, ce qui a fait mécaniquement baisser le prix du métal jaune. Le rebond record de la croissance américaine au 3e trimestre a probablement contribué à cette faiblesse des métaux précieux
  • Stewart Thomson reste raisonnablement optimiste pour la suite, à savoir les mois de janvier et février. Sur le graphique quotidien (voir ci-dessous), une figure de type tête et épaules inversées est en train de se dessiner. Si elle devait être complétée, l’objectif est fixé à minimum 1.966 $, maximum 2.024 $. Une hausse significative pourrait donc avoir lieu en janvier. C’est d’autant plus probable que l’oscillateur stochastique 14, 5, 5 vient de déclencher un signal d’achat sur le graphique hebdomadaire
  • Thomson estime également que l’argent métal devrait surperformer l’or en 2021. Il est loin d’être le seul analyste à faire cette prévision pour l’année prochaine. C’est également le cas de Bloomberg Intelligence. C’est d’ailleurs le thème de notre second article du jour
  • Selon Steve Hanke, les matières premières sont sur le point d’entrer dans un marché haussier cyclique à long terme. De ce fait, il rejoint Jeffrey Currie, responsable de la recherche matières premières de Goldman Sachs. L’or et l’argent devraient donc profiter de cette hausse généralisée du complexe des matières premières. « L’offre est très limitée, les inventaires sont bas, et lorsque l’économie va se mettre à rebondir, les prix des matières premières vont s’apprécier de façon significative pour démarrer un super cycle. Je pense que nous voyons les premiers signes de ce qui nous attend, » a déclaré Hanke, professeur d’économie appliquée à la John Hopkins University
  • Du côté des banques centrales, la taille des bilans enfle à vue d’œil. On se focalise souvent sur la FED. Mais en termes de poids par rapport au PIB, c’est la BCE qui bat tous les records (si on met de côté le Japon, un cas à part). Après avoir dépassé les 7 billions d’euros, le bilan de la BCE représente désormais 69 % du PIB annuel de la zone euro. Soit près du double de la Fed (35 % du PIB)