Le « banquisme », c’est le terme inventé par Gerald Celente pour définir un environnement financier dans lequel les banques centrales pilotent les cours. De plus en plus d’investisseurs renommés le reconnaissent désormais ouvertement (source) :

« Le « banquisme » est l’une de nos top tendances pour 2015 (du magazine Trends)et hier la Fed nous a donné raison à 100 %.  Il ne s’agit plus de capitalisme. Pour s’en convaincre il suffit de lire l’article à la une du Financial Times de mercredi, « une hausse des taux de la Fed pourrait déboucher sur une baisse similaire à celle de 1937 ».

Dans la note qu’il envoie à ses clients, Ray Dalio a écrit qu’il évite « de placer de gros paris sur les marchés financiers, de peur que le changement de politique attendue de la part de la Fed aient des conséquences inattendues et dramatiques. » Veuillez remarquer qu’il a utilisé le mot « paris ». Ce ne sont rien d’autre que des joueurs, rien de plus. Ce ne sont pas des investisseurs. Ces taux plancher et cette abondance de liquidités ont boosté les marchés. Vous empruntez gratuitement de l’argent pour le jouer ensuite.

Cette combine de Yellen est une honte pour l’Amérique. Quand vous voyez la pression qu’ils mettent sur elle cela ne pourrait pas être plus gros. C’est non seulement du banquisme mais des allocations à l’attention de Wall Street. C’est du fascisme, la fusion entre les puissances publiques et privées. La Fed cède aux pressions de Wall Street et des gros joueurs.

La Fed est même mise sous pression par Christine Lagarde, qui a averti qu’“une hausse des taux pourrait créer de l’instabilité sur les marchés émergents ».  Donc, si on coupe la méthadone monétaire de ces drogués, il y aura de l’instabilité. Il faut donc continuer de leur fournir leur dose. De toute ma vie, je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi honteux.  (…)

Si vous lisez le communiqué de la Fed, elle a abaissé ses prévisions de croissance pour cette année. Le plus important, c’est l’absence de croissance économique malgré les QE et taux 0. Les seules personnes qui en ont profité, ce sont les drogués de l’argent. (…) »

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