Toujours pas de fumée blanche dans le dossier de la Grèce, toujours plus étranglée financièrement alors qu’Athènes va bientôt devoir payer les traitements des fonctionnaires et les pensions sans parler des échéances de ses remboursements obligataires qui vont se succéder dans les semaines à venir.

La semaine dernière, la Grèce a ordonné aux municipalités et collectivités locales de transférer tout leur argent à la banque centrale dans une tentative désespérée de trouver l’argent nécessaire à sa survie. Mais désormais, le gouvernement « d’extrême gauche » a passé la vitesse supérieure, en passant à la phase de confiscation.

Comme le rapporte Ekhaterimini.com dans un article intitulé « le fisc grec se tourne vers les petits débiteurs pour trouver de l’argent », le ministère des Finances a décidé de geler les comptes de certains citoyens qui doivent de l’argent à l’État. L’article précise :

« Alors que les finances du pays sont arrivées à un seuil critique, le fisc a commencé à saisir les dépôts de petits débiteurs d’après les informations de Kathimerini.

Aucun chiffre n’est disponible à propos de ces nouvelles mesures répressives mais des cas ont été rapportés dont celui d’un citoyen qui ne devait que 200 € à l’État, d’après les informations de Kathimerini.

Le compte en banque de l’homme en question a été gelé jusqu’à ce qu’il puisse prouver qu’il avait payé son dû. Dans certains cas, par exemple dans celui d’un citoyen qui devait 24.000 € à l’État, les huissiers auraient eu recours à des menaces pour obtenir le paiement. Cette initiative arrive alors que les efforts pour forcer les Grecs fortunés à payer leurs impôts donnent peu de résultats.

Ce fut décidément un mauvais week-end pour la Grèce, comme le note ZeroHedge, un de plus. La rhétorique allemande et européenne s’est encore durcie alors qu’Athènes tentait pour la énième fois d’obtenir une partie de la prochaine tranche d’aide en échange de réformes partielles. Pour la première fois depuis le début de la crise, un ministre de la zone euro a déclaré qu’il était temps pour les gouvernements européens de se préparer un plan B, ou à un défaut grec.

En cas de défaut, la Grèce perdra son or

En parlant de défaut, une petite clause du second plan de renflouement de la Grèce conclu en 2012 vient à nouveau d’être rappelée par ZeroHedge : si Athènes était dans l’impossibilité de rembourser sa dette, ses créditeurs auront le droit de saisir l’or du pays. Selon les chiffres officiels du FMI, la Grèce possède 112,5 tonnes de métal. La moitié est stockée à Athènes, le reste à la Bank of England, en Suisse et à la Fed de New York (source).

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