Article de ZeroHedge, paru le 18 mars 2015 :

« Chers lecteurs grecs : c’est désormais écrit en police de taille 48, en double gras et sous-ligné : lorsque la BCE fait « fuiter » qu’elle est en train de modéliser le Grexit, un sujet sur lequel Draghi n’a pas cessé de mentir depuis 2012, il faut prendre les choses au sérieux : il est temps de se préparer à ce qu’il se passera « le jour d’après ». Et pour ceux qui se demandent ce que valent réellement les obligations des pays de la périphérie de la zone euro sans aucune intervention de la BCE, voici son estimation à propos des pertes à essuyer : 95 %.

Cependant, la BCE n’explique pas comment elle résoudra le problème des milliards d’obligations grecques qu’elle possède et qui sont sur le point de ne pas valoir tripette… alors qu’elle ne peut pas se permettre d’enregistrer des pertes sur ses actifs, sans quoi Draghi devra à nouveau inventer à la va-vite des explications pour nous démontrer que le bilan de la BCE est à l’épreuve des pertes. »

Ce risque grandissant de Grexit s’est matérialisé à travers les taux des obligations des pays du sud de la zone euro, qui sont repartis à la hausse (la pire depuis 2011). Pour couronner le tout,  les rumeurs concernant la mise en place d’un contrôle des capitaux en Grèce et de la possible chypriotisation du pays sont de plus en plus insistantes alors que les Allemands sont au bord de la crise de nerfs. Le printemps a beau arriver, les nuages noirs s’amoncellent au-dessus de la Grèce…

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