Ce n’est pas une coquille, c’est bel et bien vrai. Nous ne parlons pas d’un système brillant qui a ensuite dérapé en raison de circonstances inattendues…

« Ida May Fuller est totalement innocente, elle n’a rien de machiavélique. Elle a tout de même réussi à obtenir un retour sur investissement de 924,8 % en participant à un système voué à sa perte dès le début. Pourquoi ce que l’on peut qualifier de système de Ponzi, un système criminel qui catapulte logiquement en prison tout citoyen qui en met un en place, est toléré ? Parce qu’il émane du gouvernement.

Dans les systèmes de Ponzi, ce sont toujours les premiers entrants qui réalisent des profits indécents. Par exemple, Ida May Fuller a touché le tout premier chèque de l’histoire de la sécurité sociale américaine (retraites). Elle a encaissé le chèque numéro 00-000-001, daté du 31 janvier 1940. Sa valeur était de 22,54 dollars. En touchant ce montant, elle avait presque récupéré toutes ses contributions, soit 24,75 dollars.

Elle a continué de toucher ses chèques jusqu’à son décès, soit le 27 janvier 1975. Au total, des 24,75 dollars qu’elle a payés elle a reçu en retour 22 888,92 dollars. Est-ce une surprise si ce système est tellement fragile aujourd’hui ?

Medicare, un autre filet de sécurité phare du gouvernement américain, se base également sur les promesses intenables qui affirment que l’on peut obtenir plus que ce que l’on a donné. Tout comme la sécurité sociale, Medicare n’est pas suffisamment alimenté pour tenir mathématiquement ses promesses. Les gens qui ont payé toute leur vie ces contributions doivent se préparer à une grande déception. »

Article de GoldMoney.com, inspiré du papier plus fourni d’Economic Prism