Jamais on n’a créé autant d’argent ou de crédit dans l’histoire. Plus de 9 000 Mds$ depuis la crise financière de 2008.

Jamais on n’a vu autant de gaspillages, de mauvaises allocations de capital. Les Etats-providence captent en moyenne 40% des économies et la croissance s’étouffe sous le poids de la dette. Même l’OCDE a récemment admis que trop de « redistribution » et « dépenses sociales » étaient nuisible à l’expansion économique.

Comme le rappelle Bill Bonner : « le progrès économique dépend de l’épargne et non des dépenses ». Il dépend de la bonne allocation de cette épargne vers des actifs productifs. Ce sont les détenteurs d’épargne qui sont les mieux à même de juger de ce qui est véritablement productif. S’ils se trompent, ils sont punis et par conséquent ils apprennent de leurs erreurs, contrairement aux grands planificateurs étatiques et à la bureaucratie. C’est ainsi que le monde avance…

Pourquoi ces grands principes sont-ils si importants et pourquoi nous les ressasser tous les jours ? Parce que le capital représente la liberté et que la dette représente la servitude. Parce que la première et préférable à la seconde. Mais aussi parce que toute une communication institutionnelle souhaite nous faire oublier ces principes…

Les gouvernements des Etats-providence ont intérêt à nous faire croire que leurs dépenses sociales sont la panacée qui nous soulagera de tous les maux. Ils ont intérêt à décourager l’épargne pour mieux organiser la dépendance. C’est le but même des politiques monétaires.

Face à cela, faute d’opportunité d’investissement productif, stockez une partie de votre épargne en métaux précieux. L’or coûte actuellement 1 230 $ l’once (soit environ 1 120 €)

Un phénomène étrange se produit : alors que des milliers de milliards de monnaies factices sont créés, les métaux précieux ont beaucoup moins progressé que les actions, les obligations et même les crypto-monnaies comme le bitcoin.

Il est même possible qu’au cas où une récession s’officialise aux Etats-Unis, l’or baisse encore, exactement comme cela s’est produit en 2008. Lorsque la crise des subprimes avait éclaté de l’or avait été vendu pour couvrir des pertes, provoquant une chute des cours avant une hausse qui a culminé en 2012 à 1 900 $ l’once. En 2012, le bilan des banques centrales se montait à moins de 9 000 Mds$. Il a depuis augmenté de 50%.

gold

L’or est aujourd’hui une opportunité contrarienne rare. Il peut encore reculer en cas de crise financière, mais faites confiance aux banquiers centraux pour à terme détruire l’épargne et la monnaie-crédit.

Comme le dit l’auteur libéral Daniel Tourre :

« Une pièce d’or, trouvée au fond de l’eau dans un galion naufragé, a conservé sa valeur pendant 400 ans, sans banque centrale, sans experts et sans ministres de l’Economie. Les crustacés sont manifestement plus compétents pour garder une monnaie saine, moins arrogants et moins coûteux qu’une banque centrale ».

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit.

Simone WaplerArticle de Simone Wapler, via les Publications Agora. Simone Wapler est directrice éditoriale des publications Agora, spécialisées dans les analyses et conseils financiers. Ingénieur de formation, elle a quitté les laboratoires pour les marchés financiers et vécu l’éclatement de la bulle internet. Grâce à son expertise, elle sert aujourd’hui, non pas la cause des multinationales ou des banquiers, mais celle des particuliers.