L’été est chaud sur les marchés, mais les traders n’ont pas vraiment la tête à sortir les serviettes et les maillots de bain alors que les liquidations s’accélèrent et que les valeurs refuges telles que l’or, l’argent et le yen en profitent.

Comme le note cet article de Zero Hedge, que nous synthétisons dans les paragraphes suivants, les obligations à 10 ans du Danemark viennent de rejoindre le club fermé devenu désormais open bar des actifs à rendement négatif alors que le complexe obligataire voit dans l’ensemble ses taux baisser. La livre, en chute libre, n’a plus été aussi faible depuis 1985.

Les ennuis des banques européennes ont repris de plus belle. Alors que la cotation de Monte Paschi a été interrompue suite à une baisse de 10 %, aussi bien Deutsche Bank que Crédit Suisse, 2 banques pointées par le FMI pour présenter le plus gros risque systémique du monde, ont atteint de nouveaux plus bas, cette fois sur fond de craintes que les 2 établissements de crédit pourraient devoir quitter l’indice Stoxx 50 d’après une analyse de LBBW.

Sans encore parler de panique, les investisseurs privilégient avant tout la sécurité alors que les craintes concernant les conséquences du Brexit se matérialisent. La recherche de valeur refuge a précipité les rendements obligataires à des plus bas après que le président de la Fed de New York Dudley ait déclaré que l’impact du Brexit pourrait croit en cas de contagion aux marchés étrangers.

« Tout le monde essaie de réagir face à une situation inédite, » a déclaré Stewart Richardson, CIO la société de gestion de patrimoine londonienne RMG Wealth Management. « Le système a connu des chocs auparavant, mais nous n’avons jamais connu quelque chose de similaire. Nous n’aurons pas les réponses avant un certain temps (concernant les conséquences). »

Après avoir grimpé la semaine dernière en anticipant que les banques centrales feront ce qu’il faut pour limiter la chute engendrée par le Brexit, les marchés actions mondiaux reculent à nouveau vu que les conséquences du Brexit deviennent évidentes et que la crédibilité et l’efficacité des banques centrales sont à nouveau remises en question.

Les métaux précieux ont progressé alors que les investisseurs se précipitent sur les valeurs refuges. L’or a grimpé jusqu’à 1,1 % pour atteindre 1371,39 dollars l’once à Londres, soit son plus haut niveau enregistré depuis mars 2014. L’argent, quant à lui, a bondi jusqu’à 2,9 %. La plupart des métaux industriels ont quant à eux reculé, le cuivre baissant de 1,5 % et le cuivre de 1,6 %.

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