L’or a dépassé les 2 500 dollars l’once pour la première fois, soutenu par l’espoir que la Réserve fédérale américaine (Fed) se rapproche d’une réduction des taux d’intérêt.
Le lingot au comptant a grimpé jusqu’à 2,2 % vendredi dernier, dépassant le précédent record établi le mois dernier, alors qu’une lecture décevante du marché immobilier américain a renforcé les attentes de réductions rapides et plus importantes de la part de la Fed. La baisse des taux est généralement positive pour l’or, qui ne paie pas d’intérêts.
Le métal précieux a progressé de plus de 20 % cette année, dans un contexte d’optimisme croissant à l’égard de l’assouplissement monétaire et des achats massifs effectués par les banques centrales.
Il a également fait l’objet d’une demande accrue en tant qu’actif refuge en raison de l’augmentation des risques géopolitiques, notamment les tensions au Moyen-Orient et la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Le lingot a commencé à monter en flèche au début de l’année, surprenant les analystes chevronnés et les vétérans, car il n’y a pas toujours eu de catalyseur macroéconomique clair pour justifier la hausse des prix.
Il a maintenu ces gains alors même que les opérateurs réduisaient leurs paris sur le calendrier des baisses de taux.
Plus récemment, l’or a progressé alors que les autorités américaines s’attendent à une baisse prochaine des taux d’intérêt.
Une série de données américaines sur les activités récentes a convaincu les marchés que la banque centrale des États-Unis est sur le point de réduire les coûts d’emprunt d’un niveau élevé de plus de deux décennies, les moteurs traditionnels du métal revenant sur le devant de la scène.
