Emloi-Americain-Chiffres-ManipulesLes gouvernements occidentaux, acculés par des décennies de politiques économiques désastreuses, préfèrent cacher les problèmes plutôt que les affronter. C’est ainsi que, durant cette période, ils n’ont cessé de revoir les modes de calcul de l’inflation, du PIB et du taux de chômage. On moque souvent les statistiques publiées par la Chine, mais à ce niveau-là, les États-Unis ou les pays européens n’ont rien à envier à l’empire du Milieu.

En octobre 2012, le BLS (Bureau of Labour and Statistics, et non une forme condensée de « bullshit »), a publié des chiffres étonnamment roses en ce qui concerne le chômage, passant de 8,1 à 7,8 %, et ce juste avant la présidentielle. De nombreuses personnes furent littéralement choquées en découvrant ce chiffre, mais furent directement accusés d’être des adeptes de la théorie du complot, l’étiquette que l’on colle de façon si pratique à ceux qui ne gobent pas tout ce qu’on essaye de leur faire avaler. L’ancien CEO de General Electric, Jack Welsh, fut notamment accusé d’être un conspirationniste fou pour avoir ouvertement accusé Chicago d’avoir manipulé les chiffres.

Pourtant, des aberrations concernant ces chiffres circulaient déjà sur Internet dans la journée, notamment une explosion du nombre d’emplois à temps partiels créés. Mais aujourd’hui, la manipulation a été exposée via un article du New York Post, de John Crudele. Extraits importants :

« Les chiffres, d’après une source bien informée, ont été manipulés. Le bureau des statistiques, qui effectue les enquêtes, le savait. 2 ans avant les élections, le bureau avait attrapé la main dans le sac un employé qui fabriquait des chiffres utilisés pour produire les statistiques de l’emploi, l’un des indicateurs économiques les plus suivis du pays.

Cependant, cette source affirme que la tromperie concernait bien plus qu’un employé. Les manipulations ont même atteint leur paroxysme alors que le président Obama tentait de se faire réélire en 2012, et elles continuent aujourd’hui.

« Cet employé n’est pas le seul, » a déclaré l’informateur, qui a souhaité conserver l’anonymat pour le moment, mais qui est prêt à témoigner devant le congrès si besoin.

Par contre, il a cité l’employé en question : Julius Buckmon, en fournissant au journal des documents servant de preuves. Lorsque Mr Buckmon a été interrogé par le journaliste, il a déclaré qu’il avait reçu pour instruction de la part de ses supérieurs de manipuler les chiffres.

Il avait pour tâche d’appeler des ménages américains pour les interroger sur leur situation. Lorsqu’il ne recevait pas de réponse, il rapportait une conversation bidon dans laquelle la personne occupait automatiquement un emploi.

Alors que la direction était au courant de la situation, elle n’a jamais communiqué à ce sujet. »

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