Si le contributeur de Forbes Jesse Colombo a raison à propos des ennuis qui attendent bientôt l’économie, dans quels investissements faut-il parquer l’argent que vous avez gagné à la sueur de votre front ? Si on en croit la dernière récession, à savoir entre 2006 et 2010, l’un des actifs ayant le mieux performé est un métal précieux célèbre.

Se comportera-t-il de la même façon à l’occasion de la prochaine baisse de régime économique ? Je l’ignore, mais il est probablement intéressant de se pencher sur son comportement durant cette période difficile afin de se faire une idée de la façon dont les choses pourraient évoluer par la suite.

Voici le cours mensuel de l’or, ou plutôt de ses contrats à terme, durant la dernière récession, ainsi que la période qui a précédé et a suivi :

Performance de l'or durant la récession de 2008

Le prix du contrat est passé de 65 en 2006 à 180 en 2011. Si vous avez été en mesure d’acheter au plus bas et de vendre au plus haut, vous avez empoché un rendement bien plus élevé que si vous aviez acheté des actions.

Comment expliquer ce rendement de l’or ? La peur. Les investisseurs étaient tellement satisfaits par les rendements affichés par les actions depuis 2001 que l’optimisme était désormais ancré dans leurs esprits. Lorsque cette confiance a été ébranlée, la peur s’est manifestée, et c’est à partir de ce moment-là que l’or s’est mis à briller.

Est-ce que les actions minières suivent la tendance ? Pas nécessairement, vu que lorsque la Bourse tangue les investisseurs allègent leur portefeuille d’actions, tous secteurs confondus, même les titres matières premières reculent, emportés par la baisse globale. Mais c’est aussi du cas par cas. Par exemple, Newmont Mining avait coulé avec le reste du marché, tandis que Royal Gold avait poursuivi sur sa pente ascendante alors que d’autres titres miniers baissaient.

Source : Forbes