Chers lecteurs,
La douloureuse actualité de ces derniers jours montre encore une fois que l’or est plébiscité par les investisseurs en tant qu’actif de protection durant les crises.
Le niveau très élevé d’incertitude politique au Moyen-Orient les a incités à acheter des valeurs refuges telles que l’or.
Le cours de l’or est passé de 1732 € l’once le samedi 7 octobre, jour de l’offensive surprise du Hamas sur Israël à 1813 € hier, soit près de 5 % d’augmentation en quelques jours.
Le métal jaune est très réactif aux périodes de forte tension : on l’a vu très récemment avec le conflit russo-ukrainien et la crise COVID.
Je suis plutôt d’un naturel optimiste : je vois toujours le verre à moitié plein.
Mais aujourd’hui, j’ai un petit coup de moins bien…
On est à 2 doigts d’un embrasement régional…voire mondial.
C’est très difficile d’anticiper car les enjeux politiques et économiques sont colossaux et toutes les décisions qui seront prises par les Etats de la région sont interdépendantes.
Je vous laisse le soin de vous documenter et de lire les articles qui sortent chaque jour à ce sujet.
Je vous livre juste quelques pistes de réflexion.
Quelle que soit l’ampleur de la réplique de l’armée israélienne sur le territoire de Gaza tous les spécialistes s’accordent pour prédire une crise longue et pénible.
Comment vont réagir les pays musulmans de la zone ?
Et les BRICS dans tout ça ?
L’Iran et l’Arabie Saoudite doivent intégrer les BRICS en fin d’année.
Si la complicité et l’assistance de l’Iran est avérée dans l’intervention du Hamas, comment va réagir le club ?
L’Arabie Saoudite a décidé de suspendre les discussions sur une éventuelle normalisation avec Israël et condamne le bombardement continu de civils palestiniens sans défense.
Je ne suis pas le seul à craindre la généralisation du conflit à tout le Golfe Persique qui concentre 40% de l’offre mondiale de pétrole.
Ces pays pourraient se servir de l’or noir comme d’une arme politique.
Notre ministre de l’Economie, qui s’exprimait en marge des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Marrakech, a dit « Nous avons désormais un risque géopolitique qui est le risque d’extension du conflit en Israël à l’ensemble de la région, ce risque-là, est un risque majeur pour l’économie mondiale », a-t-il déclaré.
Notre ministre a été échaudé par les répercussions économiques mondiales de la guerre en Ukraine.
Il ne faut oublier ce conflit ! Il ne va pas s’arrêter demain.
L’inflation sur les matières premières va continuer : gaz, électricité, céréales… L’hiver sera rude pour notre porte-monnaie.
Alors oui ! L’or est toujours aussi réactif !
Cela faisait 3 semaines qu’il baissait en raison de la hausse des taux d’intérêt notamment.
Ceux qui voient le verre à moitié vide, prédisaient une fin d’année difficile pour l’or !
L’or a bénéficié, au moins à court terme, de l’aggravation des tensions géopolitiques.
Il réagit inversement quand le système économique et financier vacille< ;
Le terme de « valeur refuge » pour l’or n’a jamais été aussi incontestable.
En tout cas, c’est mon avis.
Dernier facteur plus léger qui n’a aucun lien avec cette actualité dramatique et qui va impacter le cours de l’or en cette fin d’année.
L’Inde entre bientôt dans la saison des fêtes (d’octobre à mars) : la plus connue est le Dipavali (Fête des lumières) et tous les mariages sont célébrés à cette période.
Traditionnellement, la demande de métaux précieux en Indre est très forte jusqu’à la fin de l’année et elle entraine une hausse du cours.
Il est temps d’investir si vous voulez sécuriser une partie de votre épargne.
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Editorial
Auteur – Le blog Or Argent
Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que l’auteur de Or Argent et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.
