Chers lecteurs,
L’Inde est devenue une économie incontournable : c’est la cinquième économie mondiale et la première puissance démographique (1,43 milliard d’habitants).
Elle est de plus en plus courtisée.
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, profiterait-il de ce nouveau statut pour titiller certains pays rivaux ?
Au sein des BRICS, l’Inde est le fer de lance du processus de « dédollarisation ».
Pour l’instant les BRICS travaillent à créer une logistique financière afin d’assurer les paiements entre les États dans leurs devises nationales.
Il y a quelques jours, la Russie et l’Inde, se sont accordés sur la création d’une « économie numérique » commune.
L’idée est de partager leurs connaissances afin d’intégrer les technologies novatrices dont l’I.A. pour améliorer les services publics notamment et surtout pour impulser une nouvelle économie numérique.
L’économie numérique est aujourd’hui un vecteur crucial de croissance, de productivité et de compétitivité des pays car elle impacte tous les secteurs.
Cette nouvelle coopération a remis un coup de projecteur sur le projet de monnaie numérique commune adossée à l’or.
Si le groupement s’en est en apparence éloigné, l’annonce faite récemment montre donc que l’idée pourrait ne pas avoir été entièrement enterrée.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé que Moscou envisageait le développement d’un corridor Nord-Sud pour relier l’Inde et la Russie.
Ce corridor éviterait de passer par le canal de Suez et utiliserait les chemins de fer, les transports routiers et les transports maritimes pour relier la Russie et d’autres pays européens.
Bref ! Tout va bien chez les BRICS.
Non pas tout à fait.
Le premier ministre indien a interdit toute exportation de riz blanc afin d’éviter une pénurie et une révolte de la faim dans le pays.
L’Inde est le deuxième producteur mondial derrière la Chine. C’est surtout le premier exportateur : l’Inde représente à elle seule 40 % des exportations mondiales de riz.
Cette décision entraîne une déstabilisation totale du marché mondial et les cours du riz ont atteint leur plus haut niveau depuis 12 ans.
Pour certains pays africains, c’est catastrophique car 80% de leurs importations de riz viennent d’Inde.
Peuvent-ils se tourner vers la Chine ? Non pas vraiment. La Chine est le deuxième importateur de riz indien au monde.
Evidemment, cet embargo irrite profondément les pays fondateurs des BRICS (la Chine en premier) qui s’affichent comme défenseurs des pays émergents !
Peuvent-ils les laisser mourir de faim ?
Et puis, il y a la visite récente d’Emmanuel Macron.
L’Etat indien l’a invité pour célébrer la fête nationale le 26 janvier dernier.
C’est Joe Biden qui était initialement l’invité d’honneur, mais le président américain a décliné l’invitation.
Ça ne dérange pas notre président de passer derrière.
Il ne perd pas une occasion de se montrer auprès des chefs d’Etat des grandes puissances mondiales.
Seulement, les BRICS avaient écarté Emmanuel Macron quand il avait fait le souhait de participer au dernier sommet des BRICS en août 2023.
Là encore, cette invitation a fait tiquer les membres fondateurs des BRICS (La Russie en premier)
Si les 10 pays sont alliés au sein des BRICS, l’Inde pour l’instant montre une certaine désinvolture en termes de ligne de conduite diplomatique et commerciale.
Il va falloir remettre de l’ordre dans le groupe s’il veut exercer une influence économique mondiale forte.
Ça vous laisse un peu de temps pour vous créer une épargne en or comme tous les Etats membres des BRICS.
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Editorial
Auteur – Le blog Or Argent
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